Primary Colors, ou Couleurs primaires au Québec, est un film américain de Mike Nichols sorti en 1998.
Le film et le roman qu'il adapte sont librement inspirés des primaires démocrates pour l'élection présidentielle américaine de 1992 et notamment d'une affaire d'adultère entre Bill Clinton et Gennifer Flowers. Le film est très discuté lors de sa sortie durant l'affaire Monica Lewinsky.
Synopsis
Un gouverneur ambitieux s'entoure d'une équipe compétente à l'approche de la campagne présidentielle. Mais on découvre une petite anicroche dans son parcours… comment la gérer ?
Un jeune idéaliste politique du nom de Henry Burton (Adrian Lester) est recruté pour participer à la campagne de Jack Stanton (John Travolta), un charismatique gouverneur du Sud, candidat aux primaires du Parti démocrate en vue de l'élection présidentielle américaine. Henry est impressionné par la chaleur authentique de Stanton et son empathie avec les gens. Il rejoint le cercle intérieur des conseillers politiques de Stanton : la femme formidable de Stanton, (Emma Thompson); l'impitoyable stratège politique Richard Jemmons (Billy Bob Thornton), l'intelligente et attractive porte-parole Daisy Vert (Maura Tierney), et le rusé opérateur politique Howard Ferguson (Paul Guilfoyle) dans leur voyage pour le New Hampshire, le premier État à organiser les primaires présidentielles.
Fiche technique
Distribution
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
- Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[18] et Doublagissimo[19] ; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[20]
Production
Tom Hanks était originellement pressenti pour le rôle principal mais le refusa du fait de son amitié avec Bill Clinton. L'acteur minimise cette raison, et évoque des problèmes d'emplois du temps[21].
Sortie et accueil
Le film fait l'ouverture du festival de Cannes 1998.
Primary Colors rencontre un accueil critique positif lors de sa sortie, recueillant 80 % des critiques favorables sur le site Rotten Tomatoes, pour 75 critiques et une moyenne de 7,2⁄10, tout en notant qu'il est « bien interprété et étonnamment drôle » dans son consensus[22]. Le site Metacritic lui attribue un score de 70⁄100, sur la base de 30 critiques[23].
Le film sort dans 1 975 salles aux États-Unis et prend la seconde place du box-office américain avec 12 045 395 $ pour son week-end d'ouverture[1], mais ne parvient qu'a récolter 39 001 187 $ après quatorze semaines d'exploitation, résultat considéré comme un échec commercial au vu de son budget de 60 millions[1]. Les recettes internationales ne parviennent pas à compenser le flop américain avec 13 089 000 $, pour un total de 52 090 187 $ de recettes mondiales[1].
En France, où il est distribué dans 179 salles, il ne parvient qu'à enregistrer 167 061 entrées[24].
Distinctions
Récompenses
Nominations
Notes et références
Liens externes
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