Pink.x TV était une chaîne de télévision française à péage qui ciblait un public homosexuel. Elle était disponible en option sur la plupart des réseaux câblés et bouquets satellites français. Elle émettait chaque jour deux heures en clair. Rebaptisée Pink X, elle diffuse aujourd'hui exclusivement des programmes à caractère pornographique.
Historique
Le , Pink TV naît sur le câble et le satellite sous la forme d'une chaîne à péage[1] financée par les principaux groupes télévisuels français et diffusée par l'ensemble des opérateurs d'Europe francophone.
Le , les comptes de la chaîne étant déficitaires, le Conseil supérieur de l'audiovisuel accepte le projet de la société Pink TV qui consiste à séparer son antenne en deux services. De 22h à minuit, la chaîne Pink TV rediffuse en clair ses programmes habituels (culturels, de divertissement et d'information autour de la culture et les modes de vie homosexuels) alors que, à partir de minuit et jusqu'à 5h, un nouveau service crypté et payant baptisé Pink X diffuse des programmes pornographiques gays. Ce nouveau dispositif est mis en place le .[réf. souhaitée][2]
À partir d', les comptes de la chaîne s'étant améliorés, celle-ci remet à l'antenne des programmes inédits (films, documentaires, spectacles) à côté des rediffusions[réf. souhaitée].
Cependant, faute d'avoir trouvé son public, l'offre culturelle gay en clair de PinkTV est définitivement arrêtée en 2012[3], la société ne proposant désormais plus que la chaîne pornographique Pink X[4]. Pink X a lancé en 2012 des récompenses pornographiques, les PinkX Gay Video Awards et propose sur son site internet une propre offre payante composée de films pornographiques Gays, Pinkflix[5].
En 2011 Pink TV a développé son activité à l'international en rachetant la chaîne pornographique néerlandaise Man-X, distribuée au Benelux, en Hongrie et en Slovaquie.
D’après une dépêche de l’Agence France-Presse, la chaîne est condamnée par la justice à changer de nom. En effet, P.I.N.K. était déjà un acronyme déposé depuis le par la société de production Fovéa. Cette dernière avait produit des émissions sur France 2 en 2000, sous le nom de Programme d’Information Non Konformiste (P.I.N.K)[6][source insuffisante].
Un accord financier aurait été trouvé moyennant 100 000 € avec le propriétaire du nom pour que la chaîne puisse garder son nom[réf. souhaitée].