Pink TV

Pink TV
Caractéristiques
Création
Disparition
(renommée Pink X)
Propriétaire
Pink TV International Pascal Houzelot
Slogan

« La chaîne Gay-friendly. »

« La liberté, ça se regarde. »
Langue
Pays
Statut
Thématique nationale privée
Siège social

Paris 4ème. Régie diffusion analogique :

Pôle Image à Lorient, (Morbihan).
Site web
Diffusion
Analogique
 Non
Numérique
 Non
Satellite
Canal : Chaîne n° 228
Canalsat Caraïbes : Chaîne n° 154
Câble
Numericable : Chaîne n° 328
IPTV
Freebox TV : Chaîne n° 396
SFR : Chaîne n° 328
Orange TV : Chaîne n° 284

Pink.x TV était une chaîne de télévision française à péage qui ciblait un public homosexuel. Elle était disponible en option sur la plupart des réseaux câblés et bouquets satellites français. Elle émettait chaque jour deux heures en clair. Rebaptisée Pink X, elle diffuse aujourd'hui exclusivement des programmes à caractère pornographique.

Historique

Le , Pink TV naît sur le câble et le satellite sous la forme d'une chaîne à péage[1] financée par les principaux groupes télévisuels français et diffusée par l'ensemble des opérateurs d'Europe francophone.

Le , les comptes de la chaîne étant déficitaires, le Conseil supérieur de l'audiovisuel accepte le projet de la société Pink TV qui consiste à séparer son antenne en deux services. De 22h à minuit, la chaîne Pink TV rediffuse en clair ses programmes habituels (culturels, de divertissement et d'information autour de la culture et les modes de vie homosexuels) alors que, à partir de minuit et jusqu'à 5h, un nouveau service crypté et payant baptisé Pink X diffuse des programmes pornographiques gays. Ce nouveau dispositif est mis en place le .[réf. souhaitée] [2]

À partir d', les comptes de la chaîne s'étant améliorés, celle-ci remet à l'antenne des programmes inédits (films, documentaires, spectacles) à côté des rediffusions[réf. souhaitée].

Cependant, faute d'avoir trouvé son public, l'offre culturelle gay en clair de PinkTV est définitivement arrêtée en 2012[3], la société ne proposant désormais plus que la chaîne pornographique Pink X[4]. Pink X a lancé en 2012 des récompenses pornographiques, les PinkX Gay Video Awards et propose sur son site internet une propre offre payante composée de films pornographiques Gays, Pinkflix[5].

En 2011 Pink TV a développé son activité à l'international en rachetant la chaîne pornographique néerlandaise Man-X, distribuée au Benelux, en Hongrie et en Slovaquie.

D’après une dépêche de l’Agence France-Presse, la chaîne est condamnée par la justice à changer de nom. En effet, P.I.N.K. était déjà un acronyme déposé depuis le par la société de production Fovéa. Cette dernière avait produit des émissions sur France 2 en 2000, sous le nom de Programme d’Information Non Konformiste (P.I.N.K)[6][source insuffisante]. Un accord financier aurait été trouvé moyennant 100 000 € avec le propriétaire du nom pour que la chaîne puisse garder son nom[réf. souhaitée].

Identité visuelle

Personnes à l'antenne (entre 2004 et 2007)

Animateurs

Chroniqueurs

Actionnariat au lancement en 2004[Quand ?]

* Pascal Houzelot : 29,92 %
  • Groupe Canal+ : 17,52 %
  • Groupe TF1 : 11,44 %, participation vendue en 2007
  • Société M6 Thématique : 9,15 %, participation vendue
  • Société Connection : 9,15 %
  • Société Siges : 8,79 %, participation vendue
  • Société Hélios (Lagardère SCA) : 8,73 %, participation vendue
  • Société Financière Pinault : 1,93 % participation vendue
  • M. Pierre Bergé : 1,93 %, participation vendue
  • Société Sophia Asset Management Ltd : 0,48 %
  • M. Henri Biard : 0,48 %, participation vendue
  • Société Tilder : 0,48 %, participation vendue

Notes et références

  1. « Le tout-Paris a fêté
    le lancement de PinkTV
     », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/044000302.pdf
  3. « La Chaine Pink Tv (Non X) Écran Noir À 22 H », sur Justneuf (consulté le )
  4. Didier Maïsto, « TNT : les mêmes, en plus con mais en haute définition », sur lyoncapitale.fr, .
  5. « pinkx », sur www.pinkx.eu (consulté le )
  6. Source : Agence France Presse.

Lien externe