Il fait ses études chez les jésuites. Il sert comme aspirant dans les chars en 1940, puis participe activement à la Résistance.
Docteur en droit, il débute dans le journalisme à l'AFP de 1945 à 1952, où il suit les affaires intérieures. Il participe à la fondation de L'Express et sera le rédacteur en chef de cet hebdomadaire de 1953 à 1958.
En 1952, il est chargé de mission au cabinet d'Edgar Faure, éphémère président du Conseil (40 jours)[3].
De 1958 à sa mort, il relate et commente les événements politiques dans Le Monde occupant successivement plusieurs fonctions : chef du service politique (1958), rédacteur en chef adjoint (1969) éditorialiste et conseiller de direction (1972).
Parallèlement, il publie aussi dans la presse de province, notamment à L'Est républicain (1953-1965), au Progrès de Lyon (1977-1979) ou au Midi Libre (1978)[4] et dans des journaux qui en dépendent, comme Le Lorrain, à Metz[5].
Il écrit le un article devenu célèbre, « Quand la France s'ennuie »[6], dans lequel certains voient l'annonce des événements de Mai 68 (Lamartine avait employé la formule sous la Monarchie de Juillet). À l'automne qui suit, à propos de l'affaire Marković, qui vise à détruire les ambitions présidentielles de Pompidou, il écrit : « l'ennemi est là, tout près, tapi dans l'ombre… », laissant ainsi entendre que les comploteurs ont le soutien implicite de cercles proches du pouvoir.
Sa dernière chronique paraît dans le numéro annonçant sa mort.
↑Denis Schneider, Le gouvernement Mendès-France dans la presse messine, maîtrise d'histoire, université de Metz, 1978. Il signait ses articles de ses initiales.
Histoire de la République gaullienne, vol. 1 : La Fin d'une époque, mai 1958-juillet 1962, Paris, Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », , 579 p.
Histoire de la République gaullienne, vol. 2 : Le temps des orphelins, août 1962-avril 1969, Paris, Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », , 766 p.