Son père, Émile Gassmann, est mécanicien ; sa mère est née Frieda Stalder[1].
Il épouse Marie-Madeleine Botteron, institutrice, fille d'un mécanicien[1].
Études et parcours professionnel
Après l'école de commerce à Delémont, il obtient une maturité commerciale à Neuchâtel en 1952, puis fait l'école normale à Porrentruy[1] tout en occupant un poste au sein de l'administration communale de Delémont[3].
Il est instituteur à Berlincourt de 1962 à 1966, puis maître à l'école professionnelle artisanale de Delémont de 1966 à 1997[1].
Il est député au Grand Conseil du canton de Berne de 1962[1] à [4]. Il y dépose notamment une motion en visant à introduire le droit de vote des femmes aux niveaux cantonal et communal, motion adoptée par le conseil en septembre pour le pan communal[3]. Il est exclu du groupe socialiste en avec Arthur Villard, les deux élus se voyant « reprocher leur attitude proséparatiste et leur politique indépendante » ; ils sont réintégrés au sein du groupe en 1969, par crainte de la création d'un groupe de gauche[5],[6].
Membre du comité central du Rassemblement jurassien, il est leader de l'aile gauche et séparatiste du Parti socialiste jurassien (PSJ), divisé par la question jurassienne. Il préside de 1975 à 1980 le nouveau PSJ du canton du Jura et dirige le mensuel Le Peuple jurassien[1].