Frappé de bannissement en tant qu'ex-Conventionnel régicide par la loi du 12 janvier 1816, il s'exila en Belgique où il résida à Liège puis à Nivelles. La Révolution de 1830 lui permit de rentrer en France où il vécut à Paris jusqu'à son décès.
Portraits
Joseph Chinard a sculpté un buste en terre cuite de Pocholle, qui fut montré lors de l'Exposition universelle de 1878, au Palais du Trocadéro, dans la section des Portraits Nationaux (440 numéro de catalogue). La ville de Lyon avait, en effet, passé commande à l'artiste d'un buste de Pocholle en reconnaissance de l'attitude humanitaire de ce dernier envers les habitants pendant l'occupation de la ville par les forces révolutionnaires en 1794. Lorsque Pocholle devint sous-préfet de Neufchâtel-en-Bray, le buste le suivit puis il le confia à sa sœur, Mme veuve Delile, quand il partit pour l'exil en 1816. Sa sœur le donna à son tour à M. Mabire, lequel plus tard en fit don au musée de Neufchâtel-en-Bray qui venait d'être créé en 1832. Le Bulletin des musées de France, 1er Année, no. , contient une photographie de ce buste[9].
↑Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public, tome 2, Représentants en mission, séance du 9 mars 1793, p. 303.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 75.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 536.
↑Jean-Paul Barbier, Le Révolutionnaire Louis Joseph Charlier, 1995, FRBNF 35848525.
↑« Portrait d’un Conventionnel », Bulletin des Musées de France, 1er année, no. 11, novembre 1929), p. 259.
Bibliographie
Auguste Imbert et Benjamin Louis Bellet, Biographie des condamnés pour délits politiques : depuis la restauration des Bourbons en France, jusqu'en 1827, Bruxelles, Librairie belge, , 271 p. (lire en ligne), p. 152