Philippe Machefer est l'un des premiers historiens français à avoir travaillé sur les Croix-de-feu, sur l'organisation qui lui succède, le Parti social français, et sur leurs satellites. Il est d'ailleurs l'auteur d'une thèse inachevée sur le mouvement syndical de ce parti, la Confédération des syndicats professionnels français. Ses travaux s'inscrivent dans la lignée de ceux de René Rémond sur les droites françaises. Ce dernier a été son directeur de thèse.
En 1973, il est premier secrétaire de la fédération socialiste des Yvelines. La même année, il échoue à se faire élire député. Habitant de Houilles depuis de nombreuses années, il est élu conseiller municipal de cette commune en 1971. Réélu en mars 1977 sur une liste d'Union des Gauches, il obtient le poste de deuxième adjoint. La même année, en septembre, grâce à son fort ancrage local, il devient sénateur des Yvelines. Très investi dans ce nouveau mandat, Philippe Machefer se spécialise notamment dans les questions de défense et d'affaires extérieures. Il se rend en Corée du Nord en en qualité d'envoyé du gouvernement français puis en Corée du Sud en [2]. Il est membre de l'Association d'amitié franco-coréenne qui lui consacre un hommage sur son site[3]. Une plaque à son nom est présente dans la tour du Juche à Pyongyang en Corée du Nord dans l'ouverture située à la base du monument et prévue à cet effet[4].