William Phillip Parker King, né le sur l'île de Norfolk et mort le à Sydney, est un navigateur, hydrographe et explorateur britannique.
Un des premiers explorateur des côtes australiennes, il visite également la Patagonie et la Terre de Feu[1].
Biographie
Fils de Philip Gidley King, il fait ses études en Angleterre puis entre dans la Royal Navy en 1807. Lieutenant (1814), il est chargé de compléter les relevés côtiers de Matthew Flinders et effectue ainsi quatre voyages en Australie de 1817 à 1822 avec Allan Cunningham. Commandant (1822), il publie la première étude de climatologie et d'hydrographie sur l'Australie On the maritime geography of Australia.
De 1826 à 1830, avec Robert FitzRoy, il effectue les relevés topographiques des côtes entre l'Argentine et le Chili, du détroit de Torrès et du littoral américain du Rio de la Plata à la Terre de Feu. Il donne son nom à Port Essington et collecte aussi de nombreux insectes australiens.
Il s'installe ensuite à Sydney où il étudie la pression, la température et l'humidité de l'air. Il est promu amiral en 1848.
Jules Verne le mentionne dans ses romans Vingt Mille Lieues sous les mers (partie 1, chapitre XX), Les Enfants du capitaine Grant (partie 2, chapitre IV) et En Magellanie (chapitre III)[2].
Taxons et espèces décrits en son honneur
Œuvres
- 1818 : Narrative of a Survey of the Intertropical and Western Coasts of Australia, vol. 1 (texte intégral).
- 1822 : Narrative of a Survey of the Intertropical and Western Coasts of Australia, vol. 2 (texte intégral).
Notes et références
- ↑ (es) Article de Mateo Martinic sur www.mardechile.cl
- ↑ Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 188
- ↑ Elizabeth Gardère et Pierre Collerette, « Entretien avec Pierre Collerette », Communication et organisation, no 33, , p. 145–149 (ISSN 1168-5549 et 1775-3546, DOI 10.4000/communicationorganisation.538, lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
- François Angelier, Dictionnaire des Voyageurs et Explorateurs occidentaux, Pygmalion, 2011, p. 401
Liens externes