Son format allongé est dû à l’emplacement auquel il était destiné : un dessus-de-porte de la salle-à-manger royale du monastère de l’Escurial. La chasse, plaisir favori du roi et de son fils, fut choisie pour ce site où ils réalisaient cette activité.
L’influence de Francisco Bayeu et de Anton Raphael Mengs est clairement visible. Son beau-frère et contemporain Bayeu dirigeait Goya qui restait inhibé au point que les œuvres de cette époque des deux peintres peuvent être confondues.
La vue en contre-plongée est liée à la position finale de la tapisserie, en haut de porte. Les chiens sont situés sur un monticule formant une pyramide dans le style de Mengs. Les couleurs du ciel et des arbustes se fondent dans les tons bleus et verts, comme pour son pendant, La Chasse à l’appeau.
Notes et références
↑Rita de Angelis (trad. de l'italien par Simone Darses), Tout l'œuvre peint de Goya, Paris, Flammarion, , 144 p. (ISBN2-08-011202-3), p. 92
(es) V. de Sambricio, Tapices de Goya, Madrid, Patrimonio Nacional, , p. 49, 58-59, 188-189
(es) José Manuel Arnaiz, Francisco de Goya : cartones y tapices, Madrid, Espasa Calpe, , p. 43-64, 233
(es) Janis Tomlinson, Francisco de Goya : los cartones para tapices y los comienzos de su carrera en la corte de Madrid, Madrid, Cátedra, , 302 p. (ISBN978-84-376-0392-6), p. 43