Judith et Holopherne
Judith y Holofernes
Artiste | |
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Date | |
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Type | |
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Technique |
Huile sur mur transposé sur toile |
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Dimensions (H × L) |
143,5 × 81,4 cm |
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No d’inventaire |
P000764 |
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Localisation | |
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Judith et Holopherne (Judith y Holofernes en espagnol) est l'une des peintures noires qui décorait des murs de la résidence du peintre, la Quinta del Sordo - que Francisco de Goya avait acquis en 1819. Cette toile occupait probablement le mur droit du rez-de-chaussée à l'entrée, alors que Saturne dévorant un de ses fils occupait le côté gauche de la paroi en laissant une fenêtre au milieu[1].
La peinture murale d'origine, comme l'ensemble des peintures noires, fut transférée du plâtre vers une toile en 1874, par Salvador Martínez Cubells, sur commande du baron Emile d'Erlanger[2].
Analyse
Le tableau s'inspire de façon libre du mythe de Judith de Béthulie qui, pour sauver son village de son attaque, séduisit le général Holopherne et le décapita.
L'éclairage est très théâtral, la scène se passe de nuit, une torche illuminant le visage et le bras de Judith et laisse dans la pénombre le visage de sa servante représentée dans une attitude de prière. De manière significative, le général est laissé hors champ (on distingue le sac où sera placée la tête d'Holopherne), dans une composition très originale, qui aggrave les déséquilibres typiques des peintures noires.
La palette de couleurs utilisée, comme tout au long de cette série est très restreinte. Le noir, l'ocre dominent avec quelques touche subtile de rouge, appliqués avec autant de façon énergique avec des coups de pinceau très lâches. Cette toile, comme le reste des œuvres de la Quinta del Sordo possède des traits stylistiques caractéristiques du XXe siècle notamment de l'expressionniste.
Il peut s'agir d'une œuvre pensée comme allusion de Goya à son amante Leocadia Zorrilla-Weiss ou plus généralement du pouvoir castrateur de la femme sur l'homme.
Notes et références
- ↑ vues virtuelles de l'emplacement d'origine. [1], [2]
- ↑ Cf. Bozal (2005), vol. 2, p. 247
Liens externes
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Cinéma |
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Gravure |
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Musique |
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Peinture |
- La Découverte du cadavre d'Holopherne (Botticelli, vers 1470)
- Le Retour de Judith à Béthulie (Botticelli, vers 1470)
- Judith avec la tête d'Holopherne (Mantegna, 1495-1500)
- Judith tenant la tête d'Holopherne (Mantegna, vers 1495-1500)
- Judith avec la tête d'Holopherne (Botticelli, vers 1497-1500)
- Judith (Giorgione, vers 1504)
- Judith et Holopherne (Michel-Ange, vers 1508)
- Judith (Palma le Vieux, 1525-1528)
- Judith avec la tête d'Holopherne (Cranach, 1527-1537)
- Judith et sa servante (Sustris, 1550-1554)
- Judith et Holopherne (Le Caravage, vers 1598)
- Judith décapitant Holopherne (Caravage ou Finson, 1607)
- Judith décapitant Holopherne (Finson, vers 1607)
- Judith décapitant Holopherne (Gentileschi, 1612-1613)
- Judith et sa servante (Gentileschi, vers 1615)
- Judith décapitant Holopherne (Gentileschi, vers 1620-1621)
- Judith (Vouet, vers 1620-1625)
- Judith et sa servante avec la tête d'Holopherne (Gentileschi, vers 1623-1625)
- Judith (Vezzi, 1624-1626)
- Judith au banquet d'Holopherne (Rembrandt, 1634)
- Judith et Holopherne (Goya, 1819-1823)
- Judith et Holopherne (Vernet, 1829)
- Judith (Riedel, 1840)
- L'Ange, debout dans le soleil (Turner, 1846 ou avant)
- Judith aux portes de Béthulie (Ziegler, 1847)
- Judith tenant la tête d'Holopherne (Mottez, 1852)
- Judith I (Klimt, 1901)
- Judith II ou Salomé (Klimt, 1909)
- Judith (Laurencin, 1930)
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