Cinéma de quartier spécialisé dans la programmation de films en version originale sous-titrée et de spectacles en direct, le Pathé Convention est doté de 9 salles et 1 253 sièges : une grand salle de 350 places, 7 salles moyennes de 107 à 125 places et une petite salle de 71 places[1].
Avec son unique salle de 2 116 places, le Convention est le deuxième plus grand cinéma du réseau Gaumont-Franco-Film-Aubert dans les années 1930, derrière le Gaumont-Palace. Il est également le deuxième plus rentable du circuit, après le Palais-Rochechouart[4].
La Société Nouvelle des Établissements Gaumont rénove le cinéma et diminue sa capacité à 1 551 fauteuils. Le cinéma connaît une première transformation de sa façade en 1944.
Le , le Convention devient le premier cinéma multisalles du réseau Gaumont, après des travaux confiés à l'architecte Georges Peynet. La grande salle originelle est séparée en deux : l'une de 600 places, sous le nom de Convention ; et l'autre, appelée Club 15, de 350 places[5]. Le projet avorté de centre commercial au premier étage donne lieu à la création d'une troisième salle en 1970, le Studio 15[6].
Une quatrième salle est ouverte en 1972, puis deux autres en 1983.
Malgré une rénovation complète en 1992 (avec deux grandes salles labellisées « GaumontRama »), sa fréquentation est sur le déclin et la fermeture du cinéma est envisagée à la fin des années 1990[7]. La fermeture de son voisin et concurrent UGC Convention le et le passage à une programmation complète en version originale (amorcée dès 1999) va néanmoins lui permettre de se relancer[8].
Dans les années 2000, il offre une configuration de 6 salles et environ 1 100 sièges. Le cinéma ferme du au pour une destruction et une reconstruction complète. Conçu par Jean-Pierre Buffi et le groupe Intens-Cité, le cinéma connaît une profonde modernisation et gagne trois salles supplémentaires[2].
Le , le Gaumont Convention devient le Pathé Convention, à la suite du rachat des parts de la société Gaumont par Pathé au sein de leur structure commune, Les Cinémas Gaumont Pathé[1].
↑ a et b« Le Gaumont Convention, le renouveau d'un cinéma de proximité », Côté Cinéma, no 292, (lire en ligne).
↑Établissements L. Aubert, « Assemblée Générale Extraordinaire du 12 janvier 1929. Rapport du Conseil d'Administration », La Critique cinématographique, , p. 10-11 (lire en ligne).
↑Jacques Choukroun, Comment le parlant a sauvé le cinéma français : Une histoire économique 1928–1939, Association française de recherche sur l'histoire du cinéma, , 351 p. (ISBN978-2-91375-875-9), p. 143.