Issu d'une famille aisée, Saróglou naît à Athènes, en 1864[1].
Origines
Son père est Zafírios Saróglou, marchand grec installé dans la région des principautés danubiennes, plus précisément dans la ville de Roustchouk, aujourd'hui située à la frontière entre la Bulgarie et la Roumanie, et actif dans l'exportation de blé et de caviar depuis le territoire de l'Empire russe vers l'Europe[1]. Ces transactions commerciales lui permettent d'établir des relations étroites avec les cercles impériaux de Moscou, tout en contribuant à son propre enrichissement[1]. Plus tard, Zafírios Saróglou, accompagné de son épouse Anna, d'origine russe, rentre en Grèce, plus précisément à Athènes, où il s'installe dans une demeure située sur la rue Stadíou, à proximité de la place Omónia, développant une intense activité dans le domaine des arts et de l'éducation, grâce à son implication personnelle dans la Société des amis de l'éducation (grec moderne : Φιλεκπαιδευτική Εταιρεία)[1].
En marge de sa carrière militaire, il développe un travail social important en finançant des écoles, des hôpitaux, des églises, ainsi que d'autres institutions[1].
Par son testament, il lègue ses biens au « Club des officiers des armées de terre et de mer », souhaitant, également, qu'une partie de ses biens soit dédiée à la construction de ce qui devient, par la suite, le Club des officiers ou Palais Saróglio[1].