L’expression « principautés danubiennes » (en russe Дунайские княжества, en grecπαραδουνάβιες ηγεμονίες / paradounábies hêgemoníes, en serbe : kneževine Dunavske) est un ancien syntagme désignant les principautés de Moldavie et de Valachie. Cette appellation est issue des chancelleriesdiplomatiques depuis le traité de Koutchouk-Kaïnardji de 1774. Elle a été largement utilisée par les historiens et les milieux politiques hors des pays roumains (où on les appelle principatele române : les « principautés roumaines »). Après l'union des deux principautés en 1859, qui inaugure l'existence politique de la Roumanie, les expressions principautés danubiennes ou provinces danubiennes cessent d'être employées dans les chancelleries, mais sont encore utilisées par les historiens non-roumains pour désigner les anciennes principautés.
Enjeux sémantiques
Les historiens roumains contestent la pertinence de l'emploi, dans les ouvrages étrangers modernes, du nom principautés danubiennes et plus encore de l'expression provinces danubiennes, avançant quatre arguments[1],[2] :
le refus de l'historiographie russe et européenne d'utiliser l'adjectif « roumains » pour les États et les populations roumanophones d'avant 1859 (au motif que ce serait un néologisme du XIXe siècle) est historiquement infondé et géographiquement inéquitable, car cet adjectif est attesté comme endonyme dès le XVIe siècle[3] et les adjectifs équivalents allemand ou italien sont bien utilisés internationalement pour désigner les États et les populations germanophones ou italophones d'avant les unités allemande ou italienne de 1871 ;
le terme de principautés danubiennes est géographiquement et historiquement flou pour les non-spécialistes, puisque de nombreuses principautés ont été situées le long du Danube au cours du temps, notamment dans l'Empire germanique ;
à partir de 1817 le concept vaut aussi pour la principauté de Serbie, et devrait donc désigner les trois principautés chrétiennes vassales de l'Empire ottoman ensemble, et non les seules Moldavie et Valachie comme c'est le plus souvent le cas dans l'historiographie occidentale, russe ou grecque ;
le terme de provinces danubiennes est historiquement encore plus faux, puisque les principautés roumaines furent tributaires du sultan ottoman mais ne furent jamais des provinces ottomanes et ne firent pas partie de l'Empire turc ; il s'agit souvent d'une mauvaise traduction du grec παραδουνάβιες χώρες / paradounábies chôres qui signifie « pays danubiens » (et non « provinces ») et cette erreur aboutit, sur de nombreuses cartes historiques pour la période 1815 – 1878, à représenter la Serbie, le Monténégro, la Tunisie ou l'Égypte comme indépendantes et/ou autonomes vis-à-vis de l'Empire ottoman, tandis que les principautés roumaines ne figurent pas, leur territoire étant rendu comme turc[4]. De plus, les Grecs utilisent plus souvent le terme Μολδοβλαχία (« Moldo-Valachie ») que celui de παραδουνάβιες χώρες.
Les deux principautés de Moldavie et Valachie avaient leurs souverains nommés voïvodes, hospodars ou domnitori selon les époques et les sources), leurs conseils (sfat domnesc ou conseil princier), leur législation (pravila), armées (oastea), flottes sur le Danube (bolozanele) et un corps diplomatique (clucerii).
Elles avaient une monnaie commune (galbeni, bani, parale…), ont eu comme langues de chancellerie et liturgique le slavon, le grec et le roumain, et utilisaient la même écriture gréco-slavonne spécifique de 43 signes qui leur était propre, et dont la translittération[8] permet de rendre les patronymes et les toponymes roumains anciens en graphie roumaine moderne, ce qu'ignorent la plupart des cartographes historiques actuels qui, par crainte non-fondée d'être anachroniques, emploient les formes allemandes, hongroises, polonaises, ottomanes (pourtant transcrites de l'écriture arabe, celles-là), tout sauf roumaines.
La monarchie y était élective : le souverain était élu par (et souvent parmi) les boyards : pour cela il s'appuyait sur les partis de boyards et fréquemment sur les puissances voisines, Hongrie, Pologne, Transylvanie, Russie et surtout Turquie, car les deux principautés ont longtemps été tributaires de la « Sublime Porte ». Le candidat au trône devait « amortir ses investissements » par sa part sur les taxes et impôts, rembourser ses financeurs, payer ses mercenaires, verser le tribut aux Ottomans qui confirmaient son élection, et s'enrichir néanmoins. Un règne d'un semestre au moins était nécessaire, mais la « concurrence » était rude, certains princes ne parvenaient pas à se maintenir assez longtemps sur le trône, restaient endettés et devaient réessayer. Cela explique le « jeu des chaises musicales » sur les trônes, la brièveté de beaucoup de règnes, les règnes interrompus et repris, les guerres civiles entre les grandes familles nobles. Quant au gouvernement, il était assuré par les ministres et par le Sfat domnesc (conseil des boyards)[9].
Des offices aux enchères
Au début de l’existence des principautés (du XIVe siècle au XVIe siècle) le voïvode nommait seul les titulaires des offices, parfois proposés par le Sfat domnesc. Tous étaient révocables. Beaucoup de titulaires sont intégrés à la noblesse d’épée (boieri mari). Plus tard (à partir du XVIIe siècle) les hospodars mettent les offices civils aux enchères et anoblissent les acheteurs, créant ainsi une noblesse de robe (boieri mici). Dans ces cas, les titulaires gardent l’office à vie, et s’ils n’ont pas eux-mêmes les compétences requises, délèguent le travail à des adjoints (custozi) qui peuvent, eux aussi, être éventuellement anoblis. Les offices des principautés danubiennes ont évolué avec le temps et étaient principalement les suivants[10] :
Mare-Vistiernic : grand-argentier (ministre des Finances) ;
Mare-Vornic (ou Mare-Ban) : Premier ministre de la principauté ;
Măscărici : bouffon de la cour, seul autorisé à brocarder, dans certaines limites, le pouvoir et l’église, mais seul à n’avoir aucun espoir d’être anobli ;
Paharnic : échanson (valet particulier du souverain) ;
Pârcălab : gouverneur d’une forteresse, bourgmestre d’une ville ;
Postelnic : ministre des Affaires étrangères, chef des clucères ;
Concernant le tribut aux Ottomans, la vassalité des principautés roumaines envers le sultan turc (à partir de 1461 pour la Valachie ; 1455–1457 et à partir de 1538 pour la Moldavie) ne signifie pas, comme le montrent par erreur beaucoup de cartes historiques, qu’elles soient devenues des provinces turques et des pays musulmans. Seuls quelques petits territoires moldaves et valaques sont devenus ottomans : en 1422 la Dobrogée au sud des bouches du Danube, en 1484 la Bessarabie alors dénommée Boudjak, au nord des bouches du Danube (Bessarabie ne désignait alors que les rives du Danube et de la mer Noire), en 1536 – 38 les rayas de Turnu Măgurele, Giurgiu, Brăila (alors dénommée Ibrahil), Tighina (alors dénommée Bender), et en 1713 la rayade Hotin. Le reste des principautés de Valachie et Moldavie (y compris la partie de la Moldavie située entre Dniestr et Prut qui sera appelée Bessarabie en 1812, lors de l’annexion russe) a conservé ses propres lois, sa religion orthodoxe, ses boyards, princes, ministres, armées et autonomie politique (au point de se dresser plus d’une fois contre le sultan ottoman)[12]. Les erreurs cartographiques et historiques sont dues à l'ignorance ou à des simplifications réductrices[13].
Traditionnellement, les musulmans considèrent les principautés roumaines tributaires de l’Empire ottoman, comme situées dans le Dar el Ahd (« maison du pacte », en arabe : دار العهد), qui définit de jure leur statut d’États chrétiens orthodoxes tributaires des Ottomans, États dont seuls des orthodoxes pouvaient être citoyens : les musulmans, avdétis, romaniotes et séfarades étaient sujets et protégés de l’Empire ottoman ; les catholiques, protestants et ashkénazes étaient sujets et protégés de l’empire des Habsbourg ou des États d’Europe centrale et occidentale dont ils étaient originaires. Certaines fonctions, droits et devoirs, comme servir l’État, accomplir le service militaire, acquérir des terres et ouvrir des entreprises, étaient réservées aux citoyens orthodoxes[14].
À partir de la fin du XVIIe siècle, l’élection du prince se joue de moins en moins à Jassy et Bucarest auprès du Sfat Domnesc (conseil des boyards), et de plus en plus à Constantinople parmi les phanariotes et auprès des Ottomans ; elle est aussi de plus en plus coûteuse. Au début du XVIIIe siècle (et jusqu’en 1829), les phanariotes supplantent les boyards roumains et seront très nombreux à régner sur les deux principautés ; les deux aristocraties s’entremêlent, les phanariotes se roumanisent, les boyards s’hellénisent[15].
Les révolutions roumaine et grecque de 1821 et européenne de 1848 soulèvent les deux principautés, contrairement à ce qu’indiquent les nombreuses cartes historiques non-roumaines qui, les prenant pour des provinces ottomanes, n’y marquent aucun signe de révolution locale, au motif que celle-ci n’a pas touché l’Empire turc. Les réformes du prince Ioan Sturdza, entre autres, sont des conséquences de la révolution de 1821. Ces réformes seront poursuivies après des interruptions par Alexandre Jean Cuza, et ne sont pourtant qu’un début : il faudra attendre 1921 pour voir disparaître, dans la législation roumaine, les dernières traces juridiques du statut spécifique des principautés roumaines aux marges de l’Empire ottoman. Toutefois, ces principautés étaient dotées de constitutions, pourvues de facultés et libérées du servage près d’un siècle avant les grands empires absolutistes voisins[20].
Des clivages sociaux et ethniques
Une autre particularité des principautés roumaines est le fait que leur majorité paysanne a été, durant de longues périodes, en position d’asservissement à des financiers phanariotes, arméniens, arvanites, romaniotes, séfarades ou levantins qui l’exploitaient durement, et auxquels les hospodars, pour rembourser leurs dettes d’intronisation, affermaient les offices moldaves et valaques. Par conséquent, la majorité roumaine a longtemps été moins favorisée socialement, économiquement et culturellement que les minorités, liées aux classes dominantes des principautés roumaines ainsi qu’aux Empires voisins et à leur essor économique. La seule minorité encore moins favorisée que la majorité roumaine, était celle des Roms, soumis à une forme spécifique de servitude personnelle appelée « robie », que des historiens modernes[21] assimilent parfois à l’esclavage[22].
Le demi-siècle de dictature communiste qui s’est ensuivi n’a pas gommé toutes traces de ces particularités, qui ont ressurgi après la « Libération de 1989 » sous la double forme d’une vie politique riche en intrigues, changements de cap, affrontements, clientélismes, corruptions et scandales divers, et de discours populistes portés par des partis nationalistes comme le PRM. À tort ou à raison, mais assez systématiquement, ces particularités sont analysées par des commentateurs tel Andrei Pleșu comme « un héritage de la vassalité ottomane »[24].
Symboles
Comme toujours en héraldique, les variantes sont multiples, les sources divergentes, les détails discutés, et les passionnés parfois véhéments dans leurs controverses : cette série est donc donnée à titre indicatif[25],[26],[27] :
Écu de la Moldavie sur les actuelles armoiries de la Roumanie[29].
Bibliographie
Nicolae Iorga, Histoire des Roumains et de la romanité orientale, .
(ro) Constantin C. Giurescu et Dinu C. Giurescu, Istoria Românilor, vol. III (depuis 1606), Bucarest, Editura Științifica și Enciclopedică, .
Neagu Djuvara, Les pays roumains entre Orient et Occident : les Principautés danubiennes au début du XIXe siècle, Publications Orientalistes de France, .
Mihail Dimitri Sturdza, Dictionnaire historique et généalogique des grandes familles de Grèce, d'Albanie et de Constantinople, Paris, M.-D. Sturdza, (ASINB0000EA1ET).
Jean-Michel Cantacuzène, Mille ans dans les Balkans : chronique des Cantacuzène dans la tourmente des siècles, Paris, Éditions Christian, , 494 p. (ISBN2-86496-054-0).
Joëlle Dalègre, Grecs et Ottomans 1453-1923. De la chute de Constantinople à la fin de l’Empire Ottoman, Paris/Budapest/Torino, L’Harmattan Paris, 2002, , 268 p. (ISBN978-2-7475-2162-8 et 2-7475-2162-1, lire en ligne).
Germaine Lebel, La France et les Principautés danubiennes : du XVIe siècle à la chute de Napoléon Ier, Presses universitaires de France, .
Jean Nouzille, La Moldavie, Histoire tragique d'une région européenne, Bieler, , 440 p. (ISBN2-9520012-1-9).
↑Florin Constantiniu, Une histoire sincère du peuple roumain, 4e édition revue et augmentée, éd. Univers encyclopédique, Bucarest, 1997.
↑Alexandru Dimitrie Xenopol, Histoire des Roumains de la Dacie trajane : Depuis les origines jusqu'à l'union des principautés, E. Leroux, Paris 1896.
↑Bien qu'Ernest Gellner ait écrit que « ce sont les États qui créent les nations », la notion de Roumain ou Aroumain n'apparaît pas avec la Roumanie moderne (comme l'affirment les historiens occidentaux et soviétiques) mais la précède. Les premières attestations des Valaques se désignant eux-mêmes avec le nom de « romain » datent du XVIe siècle, alors que des humanistes italiens commencent à rendre des récits écrits sur leurs voyages dans les zones habitées par des Valaques. Ainsi =:
Tranquillo Andronico écrit en 1534 que les roumains (en roumain : Valachi) « s’appellent eux-mêmes romains » (en roumain : nunc se Romanos vocant) in: A. Verress, Acta et Epistolae, I, p. 243.
En 1532 Francesco della Valle accompagnant le gouverneur Aloisio Gritti note que les roumains ont préservé leur nom de romains et qu'« ils s’appellent eux-mêmes roumains (Romei) dans leur langue ». Il cite même une phrase : Sti rominest ? (« sais-tu roumain ? », roum. : știi românește ?) : […] si dimandano in lingua loro Romei […] se alcuno dimanda se sano parlare in la lingua valacca, dicono a questo in questo modo: Sti Rominest ? che vol dire : Sai tu Romano ? […] (in: Cl. Isopescu, « Notizie intorno ai romeni nella letteratura geografica italiana del Cinquecento », in Bulletin de la Section Historique, XVI, 1929, p. 1-90.
Ferrante Capeci écrit vers 1575 que les habitants des « provinces valaques de Transsylvanie, Moldavie, Hongro-valaquie et Mésie s’appellent eux-mêmes roumains (romanesci) » (Anzi essi si chiamano romanesci, e vogliono molti che erano mandati quì quei che erano dannati a cavar metalli... in Maria Holban, Călători străini despre Țările Române, vol. II, p. 158-161.
Pierre Lescalopier remarque en 1574 que « Tout ce pays la Wallachie et Moldavie et la plus part de la Transilvanie a esté peuplé des colonies romaines du temps de Trajan l’empereur…Ceux du pays se disent vrais successeurs des Romains et nomment leur parler romanechte, c'est-à-dire romain… » (Voyage fait par moy, Pierre Lescalopier l’an 1574 de Venise a Constantinople, fol. 48 in Paul Cernovodeanu, Studii și materiale de istorie medievală, IV, 1960, p. 444).
Le saxon transylvain Johann Lebel note en 1542 que « les Valaques se désignent eux-mêmes sous le nom de Romuini » : Ex Vlachi Valachi, Romanenses Italiani, /Quorum reliquae Romanensi lingua utuntur.../Solo Romanos nomine, sine re, repraesentantes./Ideirco vulgariter Romuini sunt appelanti (Ioannes Lebelius, De opido Thalmus, Carmen Istoricum, Cibinii 1779, p. 11-12.
Le chroniqueur polonais Orichovius (Stanisław Orzechowski) observe en 1554 qu’« en leur langue ils s’appellent romin, selon les romains et valaques en polonais, d’après les italiens » (qui eorum lingua Romini ab Romanis, nostra Walachi, ab Italis appellantur in : St. Orichovius, « Annales polonici ab excessu Sigismundi », in I. Dlugossus, Historiae polonicae libri XII, col 1555).
Le croate Anton Verancsics remarque vers 1570 que « les Valaques se nomment eux-mêmes romains (roumains) » : […] Valacchi, qui se Romanos nominant […] Gens quae ear terras (Transsylvaniam, Moldaviam et Transalpinam) nostra aetate incolit, Valacchi sunt, eaque a Romania ducit originem, tametsi nomine longe alieno […] (« De situ Transsylvaniae, Moldaviae et Transaplinae », in Monumenta Hungariae Historica, Scriptores part. II, Budapest 1857, p. 120).
Le hongrois transylvain Martinus Szent-Ivany cite en 1699 les expressions : Sie noi sentem Rumeni (« nous aussi, nous sommes roumains », pour le roumain : Și noi suntem români) et Noi sentem di sange Rumena (« nous sommes de sang roumain », pour le roumain : Noi suntem de sânge român) : Martinus Szent-Ivany, Dissertatio Paralimpomenica rerum memorabilium Hungariae, Târnăveni (Tyrnaviae) 1699, p. 39.
À la même époque, Grigore Ureche (Letopisețul Țării Moldovei : « Chronique du pays de Moldavie », p. 133-134) écrit : În Țara Ardealului nu lăcuiesc numai unguri, ce și sași peste seamă de mulți și români peste tot locul […] (« En Transylvanie n'habitent pas seulement des Hongrois mais aussi une multitude de Saxons et de Roumains un peu partout »).
Dans son testament littéraire, Ienăchiță Văcărescu écrit : Urmașilor mei Văcărești!/Las vouă moștenire:/Creșterea limbei românești/Ș-a patriei cinstire (littéralement « A mes descendants Vacaresques/je laisse en héritage/la croissance de la langue roumanesque/et la patrie en hommage »).
Enfin dans son Istoria faptelor lui Mavroghene-Vodă și a răzmeriței din timpul lui pe la 1790, Pitar Hristache versifie : Încep după-a mea ideie/Cu vreo câteva condeie/Povestea mavroghenească/De la Țara Românească (« Je commence selon mon idée/avec quelques plumiers/l'histoire Mavroghénie/de la Valachie »).
↑Y compris par des centres de diffusion cartographiques importants comme toutes les grandes maisons d'édition françaises, l'Université d'Oxford ou IEG-MAPS (dir. Andreas Kunz de l'Université de Mayence), voir par exemple Map-GermanConfederation.svg.
↑Il ne faut pas confondre les valachies avec les ϐαλαχάδες - valachades, beaucoup plus tardives, qui sont des communautés hellénophonesmusulmanes dont l'étymologie remonte au nom Allah et qu'évoque F. W. Hasluck dans son ouvrage Christianity and Islam under the Sultans, Oxford 1929.
↑Alexandru Avram, Mircea Babeş, Lucian Badea, Mircea Petrescu-Dîmboviţa et Alexandru Vulpe (dir.), (ro) Istoria românilor : moştenirea timpurilor îndepărtate (« Histoire des Roumains : l'héritage des temps anciens ») vol.1, éd. Enciclopedică, Bucarest 2001, (ISBN973-45-0382-0).
↑Ion-Aurel Candrea, Dicţionarul enciclopedic ilustrat „Cartea românească”, 1re partie, Cartea Românească, Bucarest, imprimé entre 1926 et 1931 :
↑Nicolae Iorga, Histoire des Roumains et de la romanité orientale, Université de Bucarest, 1945
↑L'expression « rétroprojection nationaliste », du Pr Jean Ravenstein de l'Université de Marseille, désigne la tendance historiographique moderne à projeter dans le passé les nationalismes modernes, comme s’ils étaient apparus dès le Moyen Âge ou l’Antiquité.
↑Gilles Veinstein et Mihnea Berindei, L'Empire ottoman et les pays roumains, EHESS, Paris, 1987.
↑Erreurs cartographiques et simplifications réductrices : voir par exemple ro:File:Europa_1800_franceza.jpg, carte française omettant l'existence des principautés, ou File:Map-GermanConfederation.svg, carte allemande qui figure le grand-duché de Finlande et la Pologne du Congrès comme indépendants de la Russie, et la Serbie comme indépendante de l'Empire ottoman, tandis que les principautés roumaines n'y figurent pas : ces deux cartes sont pourtant inspirées de sources universitaires.
↑Concernant les Juifs, les dreptari, pour la plupart romaniotes et séfarades (Ladinos de l'Empire ottoman) depuis longtemps intégrés à la société phanariote roumaine et peu nombreux (environ 12 000 personnes) sont devenus citoyens à l'indépendance du pays en 1878 et ont été exemptés des mesures discriminatoires durant la période 1938-44, alors que les Ashkénazes venus au XIXe siècle d'Allemagne, d'Autriche (Galicie) et de Russie, ou citoyens de ces empires avant le rattachement à la Roumanie de leurs territoires d'origine, et beaucoup plus nombreux (plus de 700 000 personnes), n'obtiendront l'égalité des droits qu'en 1919 sous les pressions occidentales, et la perdront lors de la montée des extrémismes dans la période 1938-44 : voir Raul Hilberg, La Destruction des Juifs d'Europe, p. 1410-1411.
↑Catherine Durandin, Perspectives roumaines : du postcommunisme à l'intégration européenne, éd. L'Harmattan, 2004.
↑Maria Dogaru, (ro) Din Heraldica României, éd. Jif, Braşov 1994
↑Dan Cernovodeanu, (ro) Știința și arta heraldică în România (« Science et art héraldique en Roumanie »), Ed. Științifică și Enciclopedică, Bucarest 1977 and (ro) Evoluția armeriilor țărilor Române de la apariţia lor și până în zilele noastre - sec. XIII-XX (« Évolution des armoiries des pays roumains de leur apparition à nos jours (XIIIe-XXe s. »), éd. Istros, Brăila 2005.
↑Grigore Jitaru, (ro) « Contribuții la istoricul blazonului Basarabilor » in : Anuarul Muzeului de Istorie a Moldovei vol. I, Chișinău 1992, pp. 27-36, & vol. II, 1995, pp. 19-40.
↑Quoi qu'en disent les sources secondaires prorusses comme [3], la présence de cet écu moldave sur les armoiries de la Roumanie ne signifie pas que cette dernière revendique la République de Moldavie mais seulement que les deux états sont héritiers de l'ancienne principauté de Moldavie et partagent la même langue : cf.: Jean Nouzille, La Moldavie : histoire tragique d'une région européenne, Huningue, Éditions Bieler, , 440 p. (ISBN978-2-952-00121-2 et 978-2-951-83030-1, OCLC491831496).
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2000 live album by UnderworldEverything, EverythingLive album by UnderworldReleased4 September 2000[1]Recorded22 May 1999, Brussels, BelgiumGenreTechno, progressive house, progressive tranceLength75:25LabelJBO[1]ProducerRick SmithUnderworld chronology Beaucoup Fish(1999) Everything, Everything(2000) A Hundred Days Off(2002) Professional ratingsAggregate scoresSourceRatingMetacritic77/100[2]Review scoresSourceRatingAllMusic[3]The A.V. Clubfavorable[4...
Concierto Dumbarton Oaks «Concierto en mi bemol» de Igor Stravinsky Fecha de composición 1937-1938EstrenoFecha 8 de mayo de 1938Lugar Dumbarton OaksDetallesDedicatoria Robert Woods Bliss y Mildred Barnes BlissEstilo neoclásicoMovimientos Tres[editar datos en Wikidata] El Concierto en mi bemol, también conocido como Dumbarton Oaks, 8.v.38 (1937–38) es un concierto de cámara de Igor Stravinsky, llamado así por la propiedad de Dumbarton Oaks de Robert Woods Bliss y Mildre...
Mountain range in Virginia, U.S. Southwest MountainsThe Southwest Mountains, northern Albemarle CountyHighest pointPeakCarters Mountain[1]Elevation1,573 ft (479 m) DimensionsLength70 mi (110 km)Width3.5 mi (5.6 km)GeographyCountryUnited StatesStateVirginiaRegionPiedmont[2]Parent rangeAppalachian Mountains The Southwest Mountains of Virginia are a mountain range centered on Charlottesville, parallel to and geologically associated with the...