Christian Ernst zu Stolberg-Wernigerode (d) Elisabeth Prinzessin zu Stolberg-Wernigerode (d) Hermann Graf zu Stolberg-Wernigerode (d) Friedrich Wilhelm Stolberg Heinrich Prinz zu Stolberg-Wernigerode (d) Marie Prinzessin zu Stolberg-Wernigerode (d) Emma Prinzessin zu Stolberg-Wernigerode (d)
En , il est nommé ambassadeur à la cour de Vienne. Le , il est nommé représentant du chancelier Bismarck et vice-président du gouvernement. C'est donc à l'époque le deuxième personnage de l'État prussien. Il doit à l'automne 1879 lever les doutes de l'empereur Guillaume vis-à-vis de la Duplice, alliance avec l'Autriche-Hongrie. Il défend devant le Reichstag en , alors que Bismarck est malade, le projet de loi concernant les intérêts économiques[3] de l'Empire aux Samoa, mais ce projet est repoussé par les députés, ce qui retarde le début de la politique coloniale allemande, vis-à-vis de laquelle Bismarck était hostile. Le comte démissionne le à cause de différences de points de vue avec le « chancelier de fer », notamment en ce qui concerne la politique coloniale.
Il demeure toutefois lié à la famille impériale. L'empereur le nomme grand-chambellan de la cour (jusqu'en 1894). Il est ministre de la Maison royale de Prusse de 1885 à 1888. Guillaume II lui donne le titre de prince héréditaire en 1890. Le comte est membre de l'Astrolabe-Compagnie qui investit[4] dans la Terre de l'Empereur-Guillaume (aujourd'hui en Nouvelle-Guinée) et qui existe de 1891 à 1896.
En tant que seigneur, il siège à la Première chambre de l'assemblée du grand-duché de Hesse. Otto zu Stolberg-Wernigerode était en plus chancelier de l'ordre protestant de Saint-Jean (1872-1876) et de l'ordre de l'Aigle noir, président du synode général extraordinaire de l'Église évangélique-luthérienne allemande (1875), du comité central des Unions allemandes et de la Croix-Rouge prussienne. Il est membre de plusieurs sociétés chargées de questions sociales pour l'amélioration du sort des ouvriers, comme le Verband zur Verbesserung der ländlichen Arbeitsverhältnisse et est à l'origine de dispositions sociales dans son comté de Stolberg (caisse d'assurance maladie pour les ouvriers, caisse de retraite, etc.). Il était propriétaire de plusieurs usines dans son comté (usine sucrière, ou forges à Ilsenburg, etc.)
↑De chagrin après la mort de son fils aîné Albrecht
↑Ce projet de loi offre une garantie à la participation de la banque Disconto-Gesellschaft aux Samoa, après la faillite de la compagnie hanséatique fondée par Johan Cesar Goddefroy pour développer le commerce dans les îles du Pacifique. Il est repoussé le 27 avril 1880 par 128 voix contre 112
(de) Wilhelm Herse(de), Otto Fürst zu Stolberg-Wernigerode, in: Mitteldeutsche Lebensbilder. 1. Band: Lebensbilder des 19. Jahrhunderts. Selbstverlag der Historischen Kommission, Magdeburg, 1926, p. 344–356.
(de) Heinrich Heffter, Otto Fürst zu Stolberg-Wernigerode (= Historische Studien. H. 434). Band 1. Herausgegeben von Werner Pöls. Matthiesen, Husum 1980, (ISBN3-7868-1434-1)
(de) Konrad Breitenborn(de), Im Dienste Bismarcks. Die politische Karriere des Grafen Otto zu Stolberg-Wernigerode, Verlag der Nation, Berlin, 1984 (4., veränderte Auflage. Berlin, 1986, (ISBN3-373-00394-6)).
(de) Konrad Breitenborn, Graf Otto zu Stolberg-Wernigerode (1837–1896). Deutscher Standesherr und Politiker der Bismarckzeit. Ausgewählte Dokumente, Verlag Jüttners Buchhandlung, Wernigerode, 1993, (ISBN3-910157-01-7).
(de) Konrad Breitenborn (Hrsg.), Die Lebenserinnerungen des Fürsten Otto zu Stolberg-Wernigerode (1837–1896), Verlag Jüttners Buchhandlung, Wernigerode, 1996, (ISBN3-910157-03-3).
(de) Steffen Wendlik, Otto Fürst zu Stolberg-Wernigerode (1837–1896) - Standesherr, Politiker und Unternehmer, in: Philipp Fürst zu Stolberg-Wernigerode, Jost-Christian Fürst zu Stolberg-Stolberg (Hrsg.): Stolberg 1210–2010. Zur achthundertjährigen Geschichte des Geschlechts. Verlag Janos Stekovics, Dößel, 2010, (ISBN978-3-89923-252-3), p. 246–277.
(de) Heinrich Heffter(de): Otto Fürst zu Stolberg-Wernigerode (= Historische Studien. H. 434). Band 1. Herausgegeben von Werner Pöls. Matthiesen, Husum 1980, (ISBN3-7868-1434-1).
(de) Jochen Lengemann: MdL Hessen. 1808–1996. Biographischer Index (= Politische und parlamentarische Geschichte des Landes Hessen. Bd. 14 = Veröffentlichungen der Historischen Kommission für Hessen. Bd. 48, 7). Elwert, Marburg 1996, (ISBN3-7708-1071-6), S. 374.