Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Éléments d'histoire
Une première mention du village est faite dans un document du milieu du XIIIe siècle, époque où le comte de Namur y prélève des droits sur ses serfs. Le village dépend cependant de la baronnie de Florennes, terre relevant de la principauté de Liège.
Au XVe siècle, le village appartient à une famille liégeoise, les Chabot, puis aux Argenteau, aux Trazegnies et aux Roegrave, qui bâtissent le château[1].
L'économie du village est restée agricole. En 1830, la population s’élevait à 119 habitants répartis entre 45 maisons, deux fermes et un château. On dénombrait 7 chevaux, 4 poulains, 73 bêtes à cornes et 200 moutons[2]
Bibliographie
Michel Léonard, Omezée, un village au fil du temps, Omezée, Chez l'auteur, , 150 p.
Jean Morette (dir.) et al., Jean Morette vu par douze écrivains, Virton, Michel Frères, , 192 p.
André Lépine, « Notes d’histoire sur 9 paroisses de l’entité de Philippeville », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no 300,
André Lépine, « 1944. Arrêté à Chimay, déporté à Genthin (All.) », En Fagne et Thiérache, no 170, , p. 28-34
Jean-Marie Bouty (dir.), Rose-Marie Duez-Delplan et Michel Duez, Omezée, un village oublié?, vol. I, Philippeville, Gephil-esm, 255 p.
Jean-Marie Bouty (dir.), Rose-Marie Duez-Delplan et Michel Duez, Omezée, un village oublié?, vol. II, Philippeville, Gephil-esm, 280 p.
Jean-Marie Bouty (dir), Jean Germain, André François, Omezée, village oublié ?, vol III, Philippeville, Géphil-ESM, 2016, 333 p. avec la Toponymie de la commune d'Omezée (2e édition revue et corrigée) de Jean Germain.
Notes et références
↑Françoise Jacquet-Ladrier, Communes de Belgique, Crédit Communal, 1980.
↑Philippe Vandermaelen, Dictionnaire géographique de la province de Namur, Bruxelles, Établissement géographique, , 329 p. (lire en ligne)