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Évolution démographique
Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
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À l'origine, une vaste terre franche fut offerte par le Roi de France à l'un de ses chevaliers pour grands services rendus. Trazegnies devint alors le siège d'une puissante seigneurie indépendante à la limite du duché de Brabant, du comté de Hainaut et de la principauté de Liège, ainsi que le berceau d'une des plus illustres familles d'Europe : plusieurs seigneurs de Trazegnies participèrent aux croisades, l'un d'eux (Gilles le Brun) fut connétable de France sous saint Louis, un autre épousa par procuration au nom de Charles Quint l'infante Isabelle de Portugal; Jean III fut nommé chevalier de la Toison d'or et d'autres furent investis de hautes fonctions par les gouverneurs des Pays-Bas. Par la suite, il fut offert une parcelle de la terre à une congrégation religieuse qui y installa une abbaye au lieu-dit « Herlaimont » ; un village se construisit autour et est devenu l'actuelle commune de Chapelle-lez-Herlaimont. À la suite d'un héritage au milieu du XIXe siècle, les marquis de Trazegnies ont quitté leur demeure ancestrale et se sont installés, avec leur famille, dans un autre château, celui de Corroy-le-Château, près de Gembloux, à quelques kilomètres de Namur. C'est là que vit encore aujourd'hui le marquis (Olivier) de Trazegnies d'Ittre. Ce château, particulièrement bien conservé, fait partie des demeures remarquables de Belgique et est le cadre de réjouissances médiévales tous les printemps. L'ancien château familial de Trazegnies, lui, fut cédé à la société de charbonnage de Mariemont-Bascoup dont les galeries du site minier voisin menaçaient la vieille bâtisse. Certaines parties ont d'ailleurs fini par s'écrouler[3].
À l'époque Trazegnies avais des charbonnages (société de Mariemont-Bascoup) et une forge (Ateliers de Trazegnies).
Patrimoine
Centre civique et l'ancienne maison communale. Ensemble de bâtiments publics de style éclectique ou néo-renaissance flamande construit de 1911 à 1924 comprenant l'ancienne maison communale (1911) due à l'architecte Simon, la maison de tous (1922) et l'école de filles construit en "L" en 1924[5]. La maison communale a été rénovée en 2009 et une nouvelle flèche et quatre nouveaux clochetons est mise sur le beffroi, l'ancienne flèche avait été enlevée en 1997 pour cause de vétusté.
Le château des seigneurs de la Maison de Trazegnies. Mentionné en 1155 dans le cartulaire de l'Abbaye de Floreffe vraisemblablement antérieure à cet date le nom d'Otton 1er, mort en 1136, est le plus anciens connu aujourd'hui. Le château est ériger en marquisa en 1614, jusqu'en 1862 le domaine fut rester dans les mains de la famille de Trazegnies. L'ensemble des terres et du château a été racheté par la Société des Charbonnages de Bascoup qui le cède en 1913 à l'Etat Belge. Depuis 1926, l'association des "Amis de Trazegnies", devenue propriétaire, entreprend le sauvegarde du monument[6].
Liste des bourgmestres jusqu'à la fusion des communes
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Armoiries
Blason de Trazegnies
Blasonnement :Bandé d'or et d'azur à l'ombre d'un lion brochant sur le tout, à la bordure engrêlée de gueules. L'écu placé sur un manteau de pourpre, doublé d'hermine, frappé et houppé d'or, sommé d'une couronne cinq fleurons[10].
↑Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 33.
↑Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 255
Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN2-87009-588-0, lire en ligne)
Roger Brunet, Généalogie et histoire de la famille de Trazegnies, Préfacé par le marquis de Trazegnies, Les Amis du Château de Trazegnies,
Roger Brunet, Trazegnies : Une promenade dans le passé, Jumet, iph éditions, , 104 p. (ISBN2-930336-87-0)
Françoise Raes et Emmanuel Bosteels, Terrils : De l'or noir à l'or vert, Bruxelles, Editions Racine, (ISBN2-87386-466-4, lire en ligne), p. 100
Hadrien Kockerols, Les gisants du Brabant wallon, Namur, Les éditions namuroises, coll. « Art funéraire », (ISBN978-2-930378-83-1, lire en ligne), p. 26-27
M.D.****S.H.**, Suite du supplément au Nobiliaire des Pays-Bas et du Comté de Bourgogne : 1555 - 1614, Malines, P.J. Hanicq imprimeur-libraire, (lire en ligne), p. 222-228
M. Charlé de Tyberchamps, Notice descriptive et historique des principaux châteaux, grottes et mausolées de la Belgique : et des batailles qui y ont eu lieu, Bruxelles, Imprimerie et Fonderie des Frères Delemer, (lire en ligne), p. 8-13
M. Le Mayeur, La gloire de Belgique, poème national, t. second, Louvain, Chez Valinthout et Vandenzande, (lire en ligne), p. 357