Élu membre du comité exécutif national en 2003 lors du 32e congrès du PCF, il est chargé des questions relatives à la jeunesse[3], notamment pendant le mouvement contre le contrat première embauche (CPE). Il anime les travaux de la commission « stratégie » pour le 33e congrès, où il est élu porte-parole du PCF. Au congrès suivant, en 2008, il est élu à la direction collégiale, chargé de la communication, la presse et les médias et reste porte-parole[7],[8].
Il se présente aux élections municipales de Pau en 2014. Sa liste arrive sixième au premier tour avec un score de 5,32 %. Il rejoint la liste du candidat socialiste David Habib au second tour[10]. Il conserve à l'issue de l'élection son siège de conseiller municipal et communautaire.
Placé en 5e position sur la liste d'union « Pau en commun » menée par Jérôme Marbot (PS), il est réélu en juin 2020[11]. Il fait partie de l'opposition à François Bayrou, maire de la ville depuis 2014[5].
Il démissionne de son mandat de conseiller municipal en 2024 pour se recentrer sur son travail d'éditorialiste dans plusieurs médias : « Mon activité médiatique à Paris s’est développée. Je ne regrette rien de mon engagement politique passé, aujourd’hui, je ne suis plus un acteur mais un chroniqueur, un éditorialiste », indique-t-il[5].
Candidature aux élections législatives et régionales
En , il est désigné par les communistes de la nouvelle grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes pour être leur chef de file lors des élections régionales des 6 et [15],[6]. Désigné tête de liste régionale, il conduit lors du scrutin de décembre la liste du Front de gauche, L’Humain d’abord. La liste, qui arrive en cinquième position, n'obtient que 4,85 % des suffrages[16], ne passant donc pas la barre des 5 % et ne pouvant ainsi pas fusionner avec la liste d'Alain Rousset. Elle totalise 100 390 suffrages contre plus de 129 000 en 2010 sur l'ensemble de la région[17]. Le recul est le plus net en Limousin, avec des chutes de 6,47 % en Corrèze, 4,58 % en Creuse et 4,90 % en Haute-Vienne[18], alors que la liste du Front de gauche y obtenait plus de 13 % en 2010. Sur le département des Pyrénées-Atlantiques, il n'obtient que 4,64 %[18], en recul de 0,27 point par rapport à 2010. Il obtient 5,23 % sur la ville de Pau, où il est élu municipal depuis 2008, sa liste arrivant en cinquième position. Là-aussi, elle est en recul de 0,49 point par rapport à 2010.
Plainte pour diffamation
En 2019, Olivier Dartigolles est assigné en diffamation par le mouvement d'extrême droiteGénération identitaire après l'avoir relié, lors d'une émission de télévision, à une série de dégradations et tags racistes et anti-migrants à Pau et dans l’agglomération paloise. Relaxé au pénal, il est néanmoins condamné au civil à 500 euros de dommages et intérêts[19].
Publications
Journal de campagne du non et autres considérations, éditeur : Les Nouvelles des Pyrénées Atlantiques, 2005, (ISBN2-9524821-0-1)
Blog à part, chronique engagée d'une époque cruelle, éditeur : Arcane 17 Association, 2010, (ISBN9782918721079)
François Moncla, Récits de vie et d'ovalie, éditeur : Arcane 17 Association, 2016, (ISBN978-2918721543)
Macron, entreprise de démolition : Forces, failles et supercheries, Editions de l'Atelier, 2018, 141 p., (ISBN978-2708245624)
Marseille me manque : un ex-flic se livre, La Déviation, 2020, 88 p., (ISBN979-1096373284)
↑ abc et dMatthieu Goar, « Un pari à deux contre un » [Encart biographique "Olivier Dartigolles (Front de Gauche)"], sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )