Pour les articles homonymes, voir Occupe-toi d'Amélie (homonymie).
Danielle DarrieuxJean DesaillyJulien Carette
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
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Occupe-toi d'Amélie est un film français réalisé par Claude Autant-Lara, sorti en 1949, adapté de la pièce éponyme de Georges Feydeau.
Étienne entretient la ravissante cocotte Amélie d'Avranches. Son ami Marcel Courbois, amant d'une femme mariée, l'ancienne patronne d'Amélie, ne pourra toucher un héritage que lorsqu'il sera marié. Un faux mariage est organisé. Marcel épouse Amélie, mais Étienne, pensant qu'ils l'ont trompé, s'arrange pour que le mariage ait vraiment lieu.
Occupe-toi d’Amélie figure parmi les films les plus reconnus d’Autant-Lara. Il y est entouré de ses scénaristes et techniciens habituels, considérés parmi les meilleurs du cinéma français de l’époque[1] : il reforme pour la troisième fois le duo de scénaristes Pierre Bost et Jean Aurenche, représentants de la « qualité française » qui domine la production de cette période et sera tant décriée par les cinéastes de la Nouvelle Vague, retrouve le compositeur René Cloërec, le décorateur Max Douy, sa femme et collaboratrice Ghislaine Auboin tour à tour assistante, scénariste, dialoguiste, le directeur de la photographie André Bac[2]… équipe qui collaborera à la plupart de ses films [1].
Danielle Darrieux, pour qui les premières années de l’après guerre ont été difficiles, jugera ce film comme celui de sa résurrection[3] et retrouvera ensuite Claude Autant-Lara pour Le Bon Dieu sans confession (1953), Le Rouge et le Noir (1954), Vive Henri IV, vive l'amour (1961).
Sorti le 16 décembre 1949, Occupe-toi d’Amélie ne sera pas repris en salles avant le 28 janvier 2009. N’ayant guère apprécié le film d'Autant-Lara, qui avait à leurs yeux pris trop de libertés dans l’adaptation de l’œuvre de Feydeau, les héritiers de ce dernier s’opposèrent à d’éventuelles exploitations du film[4]. Pourtant, tout comme l’avait fait Feydeau avec sa pièce, le cinéaste réalise une satire de la bourgeoisie menée tambour battant par une pléiade d’acteurs de talent sur un rythme de frénésie vaudevillesque.
Le film a totalisé 2 130 300 entrées[9].
Les décors[1] de Max Douy ont obtenu un prix au Festival de Cannes en 1949[10].
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