À ce jour, six mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 21,200 ± 2,060 Mpc (∼69,1 millions d'al)[6], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.
Caractéristiques
Galaxie active variable
NGC 7582 est une galaxie dont la source active (principalement en rayons X) présente de fortes variabilités sur de courtes échelles de temps, parfois inférieures à un jour[7]. En 1998, on y a notamment observé un changement brutal et inhabituel dans son spectre de raies d’émission optique, ayant fait passer pendant quelques mois son niveau d'activité à celui d'une galaxie de Seyfert de type 1, avant de revenir à la normal[8]. À l'époque, trois scénarios qui pourraient potentiellement expliquer cette mutation ont été avancés, comme la capture d'une étoile par le trou noir supermassif au centre de la galaxie, par exemple[9].
On pense aujourd'hui que ces variations sont dues à la présence de matériaux moléculaires en orbite autour de la source active, l'occultant à intervalles irréguliers[7],[10]. Leur vitesse de déplacement est estimée à plus 700 km/s, environ[11].
Galaxie à sursauts d'étoiles
On pense également que NGC 7582 est une galaxie à sursauts de formation d'étoiles. Selon un article publiée en 2010, un fort sursaut se serait produit il y a environ 6 millions d’années et un autre plus ancien il y a environ 1 milliard d'années. Un amas d'étoiles de Wolf-Rayet y a également été découvert[12].
Sur son site en ligne « Un Atlas de l'Univers », Richard Powell rajoute au groupe 5 galaxies, soit NGC 7412, les galaxies IC 5267, 5267A et 5267B de l'Index Catalogue, et ESO 347-2A[15]. D'après A. M. Garcia, les quatre premières galaxies de cette liste sont membres du groupe d'IC 5267[14].
Quartet de galaxies
NGC 7582 forme avec ses voisines NGC 7552, NGC 7590 et NGC 7599 un ensemble de quatre galaxies relativement rapprochées et connu sous le nom de Quartet de la Grue (Grus Quartet)[3]. On pense que les quatre galaxies interagissent probablement entre-elles[16].
↑ a et b(en) Stefano Bianchi, Enrico Piconcelli, Marco Chiaberge et Elena Jiménez Bailón, « How Complex is the Obscuration in Active Galactic Nuclei? New Clues from the Suzaku Monitoring of the X-Ray Absorbers in NGC 7582 », The Astrophysical Journal, vol. 695, , p. 781–787 (ISSN0004-637X, DOI10.1088/0004-637X/695/1/781, lire en ligne, consulté le )
↑(en) D. Celiz, G. Gaspar, R. Díaz et A. D'Ambra, « Las Estructuras centrales de la galaxia Seyfert NGC 7582 », Boletin de la Asociacion Argentina de Astronomia La Plata Argentina, vol. 59, , p. 118–120 (ISSN0571-3285, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Itziar Aretxaga, B. Joguet, D. Kunth et J. Melnick, « Seyfert 1 Mutation of the Classical Seyfert 2 Nucleus NGC 7582 », The Astrophysical Journal, vol. 519, , L123–L126 (ISSN0004-637X, DOI10.1086/312114, lire en ligne, consulté le )
↑(en) E. Rivers, Investigating Dueling Scenarios in NGC 7582 with Broadband X-ray Spectroscopy, (lire en ligne)
↑(en) Mehdy Lefkir, Elias Kammoun, Didier Barret et Peter Boorman, « A hard look at the X-ray spectral variability of NGC 7582 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 522, 2023-06 (?), p. 1169–1182 (ISSN0035-8711, DOI10.1093/mnras/stad995, lire en ligne, consulté le )
↑(en) T. V. Ricci, J. E. Steiner, R. B. Menezes et A. Garcia-Rissmann, « The stellar populations of the AGN/Starburst galaxy NGC7582 », Article, vol. 262, , p. 416–417 (DOI10.1017/S1743921310003492, lire en ligne, consulté le )
↑(en) « The nuclear regions of NGC 7582 from [Ne II] spectroscopy at 12.8 μm - an estimate of the black hole mass », Article, (lire en ligne)
↑ a et bA.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS.100..47G)