Notes : dans l'encadré ci-contre à droite, apparaissent en premier les données pour NGC 7318A, suivies, après « & » ou « / », de celles pour NGC 7318B (exemple : 5° & 99°). Cela ne concerne cependant pas les coordonnées célestes de la paire (ascension droite et déclinaison).
Caractéristiques
NGC 7318 se compose de NGC 7318A à l'ouest et de NGC 7318B à l'est. La distance de Hubble de chacune de ces deux galaxies est égale à 93,45 ± 6,56 Mpc (∼305 millions d'al)[3] et à 80,34 ± 5,66 Mpc (∼262 millions d'al)[4], ce qui signifie qu'il s'agit en fait d'une paire optique et non d'une paire physique, les deux membres étant séparés d'environ 50 millions d'années-lumière.
Les dimensions physiques de NGC 7318A et B sont égales à environ 44,53 kpc (∼145 000 al)[3] et à environ 35,63 kpc (∼116 000 al)[4],[a].
Distances non basées sur le décalage vers le rouge
À ce jour, il existe en tout cinq mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) pour NGC 7318A et B (dont une seule pour NGC 7318B). Celles-ci donnent une distance de 71,200 ± 9,240 Mpc (∼232 millions d'al)[10] pour la première galaxie et environ 60,000 Mpc (∼196 millions d'al)[10] pour la seconde. Ces valeurs sont, dans les deux cas, à l'extérieur de celles de la distance de Hubble pour chacune des deux galaxies.
Des deux galaxies de la paire, NGC 7318B présente une morphologie particulière, désordonnée, avec un taux de formation d'étoiles élevé. On pense que cette galaxie traverse actuellement le milieu dense du Quintette, imprégné de débris de marée issus des interactions passé entre les autres galaxies du groupe. L'interaction entre NGC 7318B et ces débris, combinée à sa vitesse de déplacement fulgurante, a provoqué une onde de choc ayant disloqué le disque externe de la galaxie et donnée naissance à une vaste région de formation d'étoiles, principalement visible au nord et au sud-est (où elle prend la forme d'un arc de cercle)[11],[12].
NGC 7318A, plus éloignée, apparaît de ce fait derrière le disque tourmenté de NGC 7318B.
↑(en) « Stephan's Quintet: The X-ray anatomy of a multiple galaxy collision », article, (lire en ligne)
↑(en) Cheng Cheng, Cong Kevin Xu, P. N. Appleton et P.-A. Duc, « Deep H i Mapping of Stephan’s Quintet and Its Neighborhood », The Astrophysical Journal, vol. 954, no 1, , p. 74 (ISSN0004-637X et 1538-4357, DOI10.3847/1538-4357/ace03e, lire en ligne, consulté le )