Avec une magnitude visuelle apparente de 11,3, on doit utiliser un télescope dont l'ouverture est d'au moins 200 mm pour l'observer[4].
La nébuleuse NGC 7048 est située à environ 2,85 degrés au nord-est de Xi Cygni et à environ 3,5 degrés au nord-ouest de Rho Cygni.
Caractéristiques
Distance, taille et vitesse
Le logiciel en ligne Aladin Lite permet de consulter les données astronomiques de plusieurs catalogues, dont le « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) »[7]. Pour NGC 7048, Gaia EDR3, la parallaxe de NGC 7048 est égale à 0,627 5 ± 0,212 3 mas[5], ce qui correspond des valeurs de la distance comprises entre environ 1 191 pc (∼3 880 al) et environ 2 409 pc (∼7 860 al) (1594 +815 −403 pc).
La taille apparente de la nébuleuse est de 1,02 minutes d'arc, ce qui, compte tenu de la distance et grâce à un calcul simple, équivaut à une taille réelle comprise entre de 1,15 al et 2,33 al (1,54 +0,79 −0,39 al).
Sa structure et son étoile centrale
La nébuleuse présente un forme elliptique avec deux régions légèrement plus brillantes à l'est et à l'ouest. Les images en infrarouges suggèrent une forme bipolaire semblable à un papillon, inclinée à 60° de notre ligne de vision. NGC 7048 est considérée comme une nébuleuse très évoluée[10] dont l'âge se situe entre 35 000 et 41 000 ans[11].
Dans les images captées par les émissions des molécules d'hydrogène (H2), le halo de la nébuleuse a une forme ronde avec de légères déformations. La région interne de la nébuleuse est déplacée vers le sud par rapport au centre du halo. Les émissions H2 sont plus fortes dans les régions nord-sud que dans celle est-ouest, ce qui est assez intrigant[11].
La température de l'étoile centrale avoisine les 148 000 K[12].
Notes et références
Notes
↑dimension = (1594 +815 −403 pc) x (3,2616 al/pc) x (1,02/60)° x (3,1416/180) = 1,54 +0,79 −0,39 al.
↑La magnitude absolue M est donnée par l'équation suivante M = m-5 x log10(D/10), où m est la magnitude apparente (12,1) et D la distance en parsec (1594 ± +815 −403 pc).
↑Letizia Stanghellini, Richard A. Shaw et Eva Villaver, « The Magellanic Cloud Calibration of the Galactic Planetary Nebula Distance Scale », The Astrophysical Journal, vol. 689, no 1, , p. 33 pages (DOI10.1086/592395, lire en ligne [PDF])
↑Christopher J Davis, Michael D. Smith, Luke Stern, Thomas H. Kerr et Jean E. Chiar, « Near-infrared spectroscopy of (proto)-planetary nebulae: molecular hydrogen excitation as an evolutionary tracer », Monthly Notice of the Royal Astronomical Society, vol. 344, no 1, , p. 262-282 (DOI10.1046/j.1365-8711.2003.06820.x, Bibcode2003MNRAS.344..262D, lire en ligne [html])
↑ a et bXuan Fang, Yong Zhang, Sun Kwok, Chih-Hao Hsia, Wayne Chau, Gerardo Ramos-Larios et Martín A. Guerrero, « Extended Structures of Planetary Nebulae Detected in H2 Emission », The Astrophysical Journal, vol. 859, no 2, , p. 23 pages (DOI10.3847/1538-4357/aac01e, lire en ligne [PDF])
↑A.H. ALILI et K.I. ALISHEVA, « DEPENDENCE OF FULL RADIATION FLUX ON TEMPERATURE IN λ>912 Å REGION OF CENTRAL STARS OF PLANETARY NEBULAE », Proceedings of International Conference of Young Scientists Problems of Physics and Astronomy, (lire en ligne [PDF])