En 1995, à Paris, Monica Sabolo est journaliste pour le magazine en ligne français Mer et Océans[3]. Elle passe dans les rédactions des magazines Voici et Elle[pas clair]. Au lancement de Grazia (Mondadori France), elle est recrutée comme rédactrice en chef « Culture et People »[2].
En , Monica Sabolo quitte Grazia et le journalisme pour se lancer dans une nouvelle activité d'écriture de scénario.
Littérature
Monica Sabolo écrit sa première fiction à l'âge de six ans. Mais elle ne publiera son premier roman qu'à 29 ans, en 2000, Le Roman de Lili. Elle publie cinq ans plus tard, en 2005, son deuxième roman Jungle. Puis remporte, au premier tour de scrutin, le prix de Flore grâce à son roman autobiographique Tout cela n'a rien à voir avec moi[4]. Monica Sabolo reçoit un chèque de 6 100 € et un verre gravé à son nom dans lequel elle pourra consommer chaque jour du Pouilly-fumé au Café de Flore durant une année.
Dans son troisième roman, Tout cela n'a rien à voir avec moi, Monica Sabolo dissèque le chagrin d'amour et l'histoire de MS, une journaliste qui doit recruter un chef de rubrique cinéma pour le magazine qui l'emploie… Très vite MS s'éprend de son collègue qu'elle vient de recruter, le mystérieux XX. MS et XX vivent une histoire compliquée. Qui se terminera aussi rapidement et abruptement qu'elle a commencé. À mesure que Monica Sabolo raconte son histoire d'amour et son épilogue, elle se replonge dans son passé. Son chagrin d'amour fait écho avec celui d'une autre avant elle, sa mère. Mais c'est surtout la forme du livre qui séduit la critique. Le lecteur y trouve pêle-mêle des tableaux comparatifs, des extraits de courriers électroniques, des SMS, des photographies.
↑Raphaëlle Leyris, « Goncourt des lycéens : Alice Zeniter récompensée pour « L’Art de perdre » », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )