Il est le fils du gymnaste Miroslav Cerar, médaillé olympique, et de Zdenka Cerar, ancienne ministre de la Justice et première femme procureur général en Slovénie[1].
Six semaines avant les élections législatives anticipées du 13 juillet 2014, il crée son propre parti, le Parti de Miro Cerar[3]. Il axe sa campagne sur la lutte contre la corruption et contre le programme de privatisation demandé par l'Union européenne[1]. Favori des sondages[4], son parti de centre-gauche arrive largement en tête des élections législatives avec près de 35 % des voix et 36 sièges sur 90[3].
Dès le , il doit se séparer de Violeta Bulc, vice-présidente du gouvernement ministre sans portefeuille chargée des Projets stratégiques, pour la nommer à la commission européenne en remplacement d'Alenka Bratušek, recalée par le Parlement européen. Il limoge huit jours plus tard son ministre de l'Économie Jožef Petrovič, soupçonné d'avoir escroqué l'État slovène quand il était chef d'entreprise.
Démission
Miro Cerar annonce sa démission le , environ trois mois avant les élections législatives. Il justifie cette décision par l'annulation en justice d'un référendum sur la construction d'une importante infrastructure ferroviaire tenu en . Devant la presse, il met alors en cause certains partenaires de sa coalition gouvernementale[5]. Le président Pahor indique le lendemain que les élections législatives seront avancées au mois de [6]. Elles se tiennent finalement le et sont marquées par l'effondrement du SMC qui ne conserve plus que dix sièges dans la nouvelle assemblée.
Notes et références
Notes
↑ml. signifie « junior » en slovène car il porte le même prénom que son père.