D'origine tutsi, il renverse en 1966, alors qu'il est capitaine, le roi Ntare V et proclame la république dont il devient le président. Il instaure une dictature militaire, soutenu par le parti uniqueUPRONA et par la communauté tutsi, puis en 1971, réprime les libéraux tutsis. Il élimine physiquement l’élite politique et militaire hutu au mois à la suite d'une tentative de coup d'État fomentée par des officiers Hutus, il fait massacrer entre 100 000 et 300 000 Hutus (voir : Ikiza). Tombant dans une dérive extrémiste[pas clair], il est renversé en 1976 par le colonel Jean-Baptiste Bagaza et part en exil. Il s'installe en Somalie où il meurt à l'âge de 42 ans d'une crise cardiaque alors qu'il dort dans le lit d'hôpital où il a été admis après avoir subi une crise cardiaque des semaines auparavant[1].
Références
↑(es) El País, « Michel Micombero, ex presidente de Burundi », El País, (ISSN1134-6582, lire en ligne, consulté le )