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Michel François, né le 31 août 1906 à Dommartin-lès-Remiremont (Vosges) et mort le 11 juillet 1981 dans le 14e arrondissement de Paris[2], est un historien français.
Michel François entre à l'École des chartes en 1927 et en sort premier en 1931 avec une thèse sur l'Histoire des comtes et du comté de Vaudémont au Moyen Âge, qui obtint le prix Molinier et qui est publiée peu après par la Société d'archéologie lorraine. Son rang de sortie lui vaut d'être nommé membre de l'École française de Rome. Il rejoint le Palais Farnèse en 1932 après ses obligations militaires.
Rentré en France, il est nommé le 1er janvier 1934 attaché au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale, où il rédige, avec Philippe Lauer, un précieux guide des sources de l'histoire religieuse de la France au département des manuscrits. Il est nommé aux Archives nationales le 1er mai 1935 .
Attiré par l'enseignement, il supplée de 1942 à 1945 Robert Marichal, alors prisonnier en Allemagne, à la chaire de langues et littérature française du Moyen Âge à l'Institut catholique de Paris. En 1942-1943, il assure aussi la suppléance de Charles Samaran dans sa conférence de paléographie latine et française à l'École pratique des hautes études.
En janvier 1945, il est détaché auprès du gouvernement militaire de la zone d’occupation en Allemagne où il occupe les fonctions de directeur du service des beaux-arts[3] d’avril 1946 à juillet 1949.
Le 3 novembre 1949, il est nommé maître de conférence d'histoire médiévale à l'Institut catholique ; il y devient professeur adjoint en 1952 et professeur titulaire en 1955. Enfin, le 1er octobre 1953, il succède à Charles Perrat à la chaire d'histoire des institutions politiques, administratives et judiciaires de la France à l'École des chartes.
Il professe également à la Sorbonne, de 1954 à 1977, un cours d'initiation à la recherche historique, devenu en 1967 cours d'historiographie et archivistique. En 1964, à la mort d'Alphonse Dain, il est élu doyen de la Faculté des lettres de l'Institut catholique, puis membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1969. Le 1er octobre 1970, il est nommé directeur de l'École des chartes, en remplacement de Pierre Marot, poste qu'il occupe jusqu'en 1976. Son épouse meurt en 1977.
Comme auteur
Comme éditeur ou directeur scientifique