À la fin de l'année , il part jouer dans les Antilles françaises, notamment à Saint-Domingue (aujourd'hui Haïti), avec quelques autres artistes de la troupe conduits par le danseur Placide. Mais le soulèvement des Noirs le contraint à rentrer en France. Il débarque à Bordeaux en , et fait construire une salle qu'il nomme Théâtre du Vaudeville-Variétés. Accusé d'être « modéré » par les révolutionnaires bordelais, il quitte la ville et se rend à Nantes puis à Paris en , au théâtre de la Cité.
Il court ensuite la province entre et , de Bordeaux à Lyon, Versailles et Dunkerque. Deux ans plus tard, il se rend en Corse pour diriger le Théâtre de Bastia, mais il y essuie un échec. De retour à Paris, il y meurt dans la misère à l'âge de 60 ans.
Il est l'auteur d'une soixantaine de pièces de théâtre, souvent licencieuses, et d'ouvrages scandaleux, toujours anonymes… Son Chroniqueur désœuvré (1781-1783) est une somme des rumeurs qui circulaient sur les théâtres de Paris à la fin du XVIIIe siècle.
Pamphlets
Le Désœuvré ou l'Espion du boulevard du Temple, Londres, 1781 (réédité en 1782).
Le Chroniqueur désœuvré ou l'Espion du boulevard du Temple, contenant les annales scandaleuses et véridiques des directeurs, acteurs et saltimbanques du boulevard, avec un résumé de leur vie et mœurs par ordre chronologique, Londres, 1782-1783, 2 t. en 1 vol. (et 2e éd. en 1 vol., 1782).
Le Vol plus haut, ou l'Espion des principaux théâtres de la capitale, contenant une histoire abrégée des acteurs et actrices de ces mêmes théâtres, enrichie d'observations philosophiques et d'anecdotes récréatives, Memphis, « chez Sincère, libraire, réfugié au Puits de la vérité », 1784.