Fils d'un voyageur de commerce, Max Savy est surnommé le « peintre des Corbières. » Il développe très tôt des dispositions pour le dessin, mais choisit l'enseignement. En 1941, il est nommé instituteur à Villepinte dans l'Aude[1]. Refusant l'appliquer les lois de Vichy au sein de l'école, il s'engage dans la Résistance et prend le maquis[2] deux ans plus tard. Après la Libération, Max Savy devient professeur de dessin à l'École normale d'instituteurs de Carcassonne où il enseigne aussi le dessin au collège du Bastion dans la même ville. Toutefois, il envisage sérieusement de consacrer tout son temps à la peinture. Sa première exposition a lieu en 1945 au Musée des Beaux-arts de Carcassonne.
Au début des années 1960, il rénove le vieux château de Lanet et s'y installe avec son épouse et sa fille. À partir de 1961, ses tableaux sont exposés dans de nombreuses galeries, ses toiles entrent dans les collections patrimoniales de l'État, meublent les salles de réception des préfectures du Tarn et de l'Aude[3]. En 2009, il perd la vue et cesse de peindre[4].
↑Gérard Jean, « Max Savy, Maître d'école, professeur de dessin, artiste peintre », Le Magazine du Carcassonnais et de l'Ouest Audois, no 22, , p. 8 à 10 (lire en ligne)
Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Emannuel Bénézit, 1999
Onde de choc sur Gruissan, Claude Depyl, TDO éditions, 2017
Musée des beaux-arts de Carcassonne, Max Savy, une donation, catalogue de l'exposition du 22 juin au 22 septembre 2012, 63.p, Imprimerie Antoli, Carcassonne, 2012.