Max Emmanuel de Bavière, duc en Bavière, est le deuxième et dernier fils d'Albert de Bavière, chef de la Maison royale de Bavière, et de sa première épouse, la comtesse Maria Draskovich von Trakostján (1904-1969). Par son père, Max Emmanuel est donc l'arrière-petit-fils du dernier roi de Bavière Louis III (1845-1921).
Son grand-père, Rupprecht de Bavière, prétendant au trône de Bavière, héros de la Première Guerre mondiale et anti-nazi notoire est contraint à l'exil en 1939. Le duc Max-Emmanuel est interné en camp de concentration avec le reste de la famille.
Cependant, comme son frère aîné, le duc François de Bavière, est resté célibataire et sans enfant, l'héritage de la Maison de Wittelsbach devrait revenir aussi à Max Emmanuel, puis passer, après sa mort, à son cousin germain, le prince Luitpold (né en 1951), dont le mariage avec Katharina Beatrix Wiegand a été reconnu par le duc Franz comme dynastique le [2], et alors passer au fils ainé de celui, Ludwig de Bavière (né en 1982). Cependant, les prétentions jacobites sur les couronnes d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse devraient rester transmises à sa fille et héritière Sophie, princesse consort du Liechtenstein puisque les droits Stuart sont transmissibles par les femmes.
Helene Eugenie Marie Donatha Mechthilde en Bavière, née à Munich le ;
Elisabeth Marie Charlotte Franziska en Bavière, née à Munich le , qui épouse civilement le et religieusement le à Tegernsee, Daniel Terberger (dirigeant du groupe textile Katag(de)), dont deux enfants ;
Maria Anna Henriette Gabriele Julie en Bavière, née à Munich le , qui épouse le à Tegernsee, Klaus Runow (un banquier d'investissement). Ils divorcent en 2015. Marie Anne épouse en secondes noces, le , le baron Andreas von Maltzan, dont deux fils du premier mariage.
Après la guerre, Max Emmanuel a fréquenté le lycée humaniste d'Ettal et, comme son frère aîné, étudié la gestion d'entreprise aux universités de Munich et de Zurich. En Suisse, il a suivi un stage dans la banque avant de travailler dans l'administration de la Hofkammer ou fonds de compensation de la famille Wittelsbach (WAF)[réf. nécessaire].
Max Emmanuel est membre du conseil d'administration de l'université Louis-Maximilien de Munich et du comité local de secours de l'ordre souverain de Malte. Avec sa famille, il habite le château de Wildenwart et l'ancienne abbaye de Tegernsee.
Max Emmanuel est un descendant d'Henriette-Anne Stuart (sœur cadette des rois Charles II et Jacques II d'Angleterre), première épouse de Philippe de Bourbon, duc d'Orléans. C'est pourquoi il est considéré par les Jacobites comme héritier de son frère François du trône britannique et devrait être nommé par eux « Maximilien Ier, roi d'Angleterre, d'Irlande, d'Écosse et de France ». Il n'utilisera vraisemblablement jamais ce titre[4]. Actuellement, il est titré « duc d'Albany » par les Jacobites[4]. N'ayant pas de fils, après lui, la prétention à la succession catholique des Stuart devrait revenir à sa fille aînée Sophie, princesse de Liechtenstein.
↑Genealogisches Handbuch des Adels, Fürstliche Häuser XVI. "Haus Bayern". C.A. Starke Verlag, 2001, pp. 3, 6-7,9. (ISBN978-3-7980-0824-3).
↑Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique : Bade - Mecklembourg et familles alliées C-G, t. VI, Le Perreux-sur-Marne, Alain Giraud, , 617 p. (ISBN978-2-901138-06-8), p. 181-183.
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8)..
Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique : Wittelsbach, t. IV, Le Perreux-sur-Marne, Alain Giraud, , 545 p. (ISBN978-2-901138-04-4).