En 1904 et 1905, il effectue une expédition en Afrique orientale anglaise[2],[3] qui lui permet d'effectuer des découvertes scientifiques sur des espèces rares de faune et de flore[4].
En 1919, Maurice de Rothschild est élu conseiller général et député des Hautes-Pyrénées. Il siège alors à la Gauche républicaine démocratique. Battu en 1924, il se présente quelques mois plus tard à une législative partielle dans les Hautes-Alpes, où il est élu de justesse, dans un département où il est complètement inconnu. Un recours est intenté contre son élection, avec de graves accusations de corruption et de distribution massive d'argent aux électeurs. Une commission d'enquête est créée à la Chambre et son élection finit par être invalidée en 1926, après des débats très houleux. Il se représente et est réélu, passant à l'occasion des non-inscrits au groupe plus conservateur des députés indépendants. En 1929, il passe au Sénat, et y reste jusqu'en 1940.
Mécène et collectionneur d'art, il devient membre du conseil des musées nationaux en 1935 et de l'Académie des beaux-arts le 13 février 1937.
Seconde guerre mondiale et après
En 1940, à la suite d'un décret du , il est déchu de sa nationalité française par le régime de Vichy, une mesure annulée par le Gouvernement provisoire après la Libération[5]. Maurice va alors s'exiler au château de Pregny de 1940 à sa mort.
Le baron Maurice de Rothschild avec son cheval Sardanapale, gagnant du Grand Prix de Paris.
Le monument aux Morts offerts aux Lannemezanais en 1921 suscite un grand malaise. Un nouveau monument le reléguant est érigé en 1925 peu après la défaite politique du baron dans les Hautes-Pyrénées.
Bibliographie
Eugène Simon, Voyage de M. Maurice de Rothschild en Éthiopie et dans l'Afrique orientale anglaise (1904–1906). Arachnides 1. Part. Annales de la Société entomologique belge, 53: p. 29-43, 1909.
« Maurice de Rothschild », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]