Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est nommé directeur du laboratoire de chimie biologique de la Faculté de médecine de Marseille, après un passage à la Station de biologie marine de Concarneaux.
Il est élu membre correspondant de l'Académie des sciences le (section de chimie)[5], correspondant non-résidant de l'Académie nationale de médecine du au , puis membre titulaire à partir de cette dernière date[6] ; il est Officier de la Légion d'honneur ()[7]. Il est également membre de nombreuses sociétés savantes françaises et étrangères, lauréat de l'Institut, de l'Académie de médecine et de la Société de biologie[8].
Notice sur les titres et travaux scientifiques, Paris, Masson et Cie, 1910, Texte intégral.
« L'intoxication oxycarbonique dans les grandes villes. Dosage de l'oxyde de carbone », Revue de Physique et de Chimie, no 6, p. 209-220, Texte intégral.
Les anesthésiques généraux au point de vue chimico-physique, Paris, O. Doin, 1908, 213 p.
Bibliographie
Robert Bieth, Paul Mandel, « L'institut de chimie biologique de Maurice Nicloux », in: Histoire de la médecine à Strasbourg, Jacques Héran (coord.), La Nuée Bleue (Strasbourg), 1997 (2e éd. rév.), p. 502-503.
Larcan Alain, « La réanimation médicale. Contribution de l'École française à son développement », Histoire des sciences médicales, 1993, 27 (3), p. 257-269, Texte intégral.
« Les 150 ans de la Station biologique de Concarneaux (1859-2009) » Texte intégral.
↑« Historique de la Société de chimie biologique », Texte intégral
↑André Boivin (1895-1949) lui succède dans cette chaire de chimie biologique de la Faculté de médecine de Strasbourg ; il y coordonne l'enseignement de la biochimie et de la bactériologie.
↑« La méthode officielle [du dosage de l'alcool dans le sang] est celle de Nicloux, qui consiste, après distillation, à mettre l’alcool en présence de bichromate, dont on mesure la quantité utilisée. », Grande Encyclopédie Larousse, éd. 1971-1976, p. 372, Texte intégral.