En 1922, il publie Démonstrations, aux Éditions « Ça ira » à Anvers. Au début de la même année, il rencontre René Magritte et, en 1923, Paul Nougé. Avec celui-ci et Camille Goemans, il fait partie, en 1924 et 1925, du groupe « Correspondance ». Il en est congédié en .
En 1926, il collabore au premier numéro de la revue Marie, dirigée par E. L. T. Mesens. En 1928, il retrouve Goemans, Nougé et Mesens dans la revue Distances.
Marcel Lecomte entre, en 1934, dans l'enseignement secondaire à Braine l'Alleud, puis à Bruxelles, et y demeure jusqu'à la fin de 1944. Il collabore à la revue Documents 34 de Mesens et est cosignataire, en 1935, du Couteau dans la plaie qui rassemble pour la première fois le groupe surréaliste de Bruxelles, Magritte, Mesens, Nougé, Louis Scutenaire, André Souris et celui du Hainaut, Achille Chavée et Fernand Dumont.
D'un nouvel espace, avec douze dessins d'Henri Kerels, Bruxelles, Ex-libris, 1956.
Univers et signes de Rem, Bruxelles, Éditions des artistes, 1957.
Le Carnet et les instants, préface de Jean Paulhan, Paris, Mercure de France, 1964.
Le Cœur et la main, avec un dessin de Jane Graverol. Bruxelles, Les Lèvres nues, 1968.
Le Sens de la vie, avec un dessin de René Magritte, Bruxelles, Les Lèvres nues, 1968.
Le Suspens, Paris, Mercure de France, 1971.
Œuvres (L'Homme au complet gris clair. La Servante au miroir. Le Carnet et les instants), préface de Henri Ronse, Bruxelles, Jacques Antoine (éditeur), 1980.
Les Minutes insolites, note de Jean Paulhan, Cognac, Le temps qu'il fait, 1981.
Les Voies de la littérature, choix de chroniques littéraires suivi d'une bibliographie établie par Philippe Dewolf, Bruxelles, Éditions Labor, collection « Archives du Futur », 1988.
Le Regard des choses, choix de chroniques artistiques et de préfaces d'expositions établi et annoté par Philippe Dewolf, Bruxelles, Éditions Labor, collection « Archives du Futur », 1992.
Comment j'ai entendu une jolie fille se faire dresser par un spécialiste suivi de Le jeune Gérard, Bruxelles, Didier Devillez éditeur, 1995.
Poésies complètes [contient les recueils: Démonstrations, Applications, Le Vertige du réel, Lucide, Le Règne de la lenteur, Le Cœur et la Main, Connaissance des degrés, La Figure profonde, Feuillets détachés], Édition établie et présentée par Philippe Dewolf, postface de Colette Lambrichs, avec deux dessins de Magritte, Paris, Éditions de La Différence, 2009 (253 p.).
Participation à des ouvrages collectifs
Silhouettes 1937, deux poèmes autographes et un collage signés de Jean Scutenaire, deux poèmes autographes et un collage signés d'Irène Hamoir, deux poèmes autographes signés de Paul Colinet, un texte autographe signé de Marcel Lecomte, une partition autographe signée de Paul Magritte, un collage signé de Georgette Magritte, Laaken-lez-Bruxelles, « sur l'échiquier de Betty P. Magritte », 3 avril 1937, exemplaire unique offert à René Char[1].
Bibliographie
Marie-Thérèse Bodart, Marcel Lecomte, Paris, Pierre Seghers, « Poètes d'aujourd'hui », no 194, 1970.
Christian Bussy, Anthologie du surréalisme en Belgique, Gallimard, Paris, 1972.
Claude Leroy, « Marcel Lecomte ou le don de seconde rencontre », dans Europe, « Les surréalistes belges », no 912, Paris, , p. 94-101.
Marcel Mariën, L'activité surréaliste en Belgique (1924-1950), Lebeer-Hossmann, Bruxelles, 1979.