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Le maquis de Lignières-la-Doucelle est un maquis du département de la Mayenne pendant la Seconde Guerre mondiale. Il était situé au village de la Gerarderie, entre la rivière Le Teilleul] et la forêt de Monaye, à deux kilomètres de Lignières-la-Doucelle (aujourd'hui Lignières-Orgères).
À l'annonce du Débarquement, et pour l'exécution du Plan Tortue, des cadres de la résistance lié à l'OCM, et aux FTPF, cherchent fin mai 1944 à créer un maquis rassemblant des résistants et pourvus en armes[1] dans le nord de la Mayenne.
Almire Viel[2] reçoit des armes par l'intermédiaire de Jacques Foccart. Almire et sa fille Simone[3] sont rejoints par Albert Ravé[4] du groupe FTPF de La Baroche-Gondouin, lié à Louis Pétri. L'endroit est choisi le 3 juin pour le maquis. Il est à l'orée de la forêt de Monnaye. C'est une ferme isolée, occupée et exploitée par Gustave Bobot.
Il est prévu qu'au fur et à mesure, des groupes de résistants des départements limitrophes : Ille-et-Vilaine[5], Orne, Manche rejoignent les groupes locaux[6]. Le but était d'arriver à un nombre entre 500 et 600 résistants.
Les groupes sont sous le commandement de Louis Pétri[7] et d'Almire Viel. Après le 6 juin, les résistants opèrent les premiers coups de main[8]. Ils sont alors une quarantaine dont André Mazeline, et Daniel Desmeulles.
Le 13 juin, le maquis est démantelé par les Allemands, à la suite d'une dénonciation d’un collaborateur notoire de Joué-du-Bois. Le camp est attaqué par 180 Allemands armés de matériel lourd et de mortiers. Au terme du combat, seuls les commandants, Viel, Petri, Mazeline et une poignée de leurs hommes parviennent à s'enfuir. Ils se replient en forêt puis à Ciral. Les maquisards qui avaient échappé au carnage et d’autres avertis sur leur route, s’installent en de nouveaux lieux : Saint-Mars-du-Désert (Jean Séailles), Chevaigné-du-Maine, La Baroche-Gondouin, les Chapelles.
Trois jours plus tard, les SS, avec des membres de la Milice incendient en représailles l’école publique, la mairie, plusieurs maisons et fermes.