Il s'est spécialisé dans le traitement médiatique et la visibilité des questions liées au handicap, étant lui-même directement concerné, et les sujets musicaux.
Biographie
Famille, études et profession
Fils d'un père guinéen et d'une mère suisse, Malick Reinhard se passionne très tôt pour les médias. À peine en âge d'être scolarisé, il invente, avec l'aide de sa grand-mère, son « propre journal » qu'il tente désespérément de vendre à ses parents[1].
En , à l’occasion du Téléthon, il interviewe le professeur Laurent Bernheim, de la Faculté de médecine de Genève, sur le plateau de la télévision régionale La Télé[4]. Il est remarqué et devient chroniqueur pour la chaîne durant deux saisons[5].
Parcours journalistique
Dès l'été 2015, il effectue un stage en journalisme et communication au sein de la plateforme cross-mediaBeCuriousTV pendant dix mois. L’expérience prend fin en , la chaîne subissant de lourdes restructurations[6].
Le , il fonde le webzineSlash Média[7],[8]. Le site est composé d'articles réalisés par une dizaine de jeunes et à destination de la jeunesse[9],[10], traitant de sujets tels que la culture, les festivals, la technologie et les thématiques de société[11],[12]. Slash Média s'arrête le « pour des raisons de budget et d’essoufflement de ses rédacteurs bénévoles »[13],[14].
En , il collabore en tant que chroniqueur pour l'antenne romande du quotidien Blick[15],[16], titre où il rédige « Jamais mieux servi que par soi-même », une chronique hebdomadaire qui « pointe du doigt la maladresse des "valides" face au handicap »[17]. Un an plus tard, il met un terme à celle-ci, en expliquant vouloir « faire son travail de journaliste de la même façon que tous les autres », en abordant d'autres sujets[18]. Il continue cependant à travailler pour le Blick jusqu'en septembre 2022[réf. nécessaire].
En parallèle, il collabore, dès l'été 2021[réf. nécessaire], avec la station de radio publique RTSOption Musique, pour laquelle il produit l'émission « Mômifié » qui interroge les enfants sur leur rapport à la musique de leurs parents et grands-parents[19], et depuis le printemps 2023 avec le journal Le Temps[20].
Vie privée
Il est atteint d'une forme rare de myopathie, l'amyotrophie musculaire spinale de type 2[21],[22],[23],[24]. En , dans une interview pour le média numérique de la Radio télévision suisseTataki, il explique ne plus vouloir témoigner publiquement sur la myopathie. « Aujourd’hui, les médias ne me donnent la parole qu’à propos de mon handicap. […] Le jour où nous réussirons à donner la parole à des personnes différentes pour autre chose que leur différence, alors nous aurons réussi », explique-t-il[25].
En , Malick Touré-Reinhard devient Malick Reinhard sur l'ensemble de ses réseaux sociaux[Note 1].