La princesse Léa est fille de Sigismund Wolman (né en 1906 à Varsovie)[1], commerçant à Bruxelles[1], et de Lisa Bornstein (née en Allemagne)[1]. En 1975, elle épouse Serge Victorovich Spetschinsky avec qui elle aura une fille, Laëtitia, et en 1983 avec Paul Robert Bichara, avec qui elle aura un fils, Renaud. Après son deuxième divorce, elle épouse le prince Alexandre le . Cependant, le couple a gardé le mariage secret jusqu'en 1998, car la princesse Lilian, la mère d'Alexandre, était alors opposée à leur relation.
En 2009, le prince Alexandre décède dans leur maison de Rhode-Saint-Genèse, puis est inhumé dans la crypte de la famille royale à Laeken.
Kazakhgate
Début , en rapport avec le Kazakhgate, le quotidien Le Soir évoque une transaction de 25 000 euros entre l'avocate de Patokh Chodiev, Catherine Degoul, vers le "Fonds d'entraide prince et princesse Alexandre de Belgique" que gère la princesse Léa qui sera entendue par la justice belge en 2017. Elle confirme le versement de sur conseil d'Armand De Decker, mais dit n'avoir jamais entendu parler de Catherine Degoul[2]. Les 25 000 euros ont ensuite été versés par le Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre à une association scoute.
En 2020, la princesse Léa bénéficie d'un non-lieu dans l'affaire du Kazakhgate.
Très investie dans le domaine social, la princesse Léa est membre du comité de patronage de la soirée annuelle de bienfaisance La Nuit des Neiges à Crans-Montana en Suisse et accorde son Haut Patronage à de nombreuses œuvres caritatives. Elle est également membre de l'assemblée générale du Fonds Yvonne Boël (lutte contre le cancer).
Princesse de Belgique
La princesse Léa est la dernière à être devenue princesse de Belgique par mariage, une loi ayant aboli cet usage huit mois plus tard ; les princesses Mathilde et Claire ont été nommées princesses de Belgique par arrêté royal le jour de leur mariage, l'octroi de ce titre n'étant de surcroît plus automatique.