En 1908, il expose son tableau Retraite de l'armée de Sambre-et-Meuse au Salon des artistes français[6] dont il devient sociétaire à partir de 1909[7], y présentant sa Campagne d'Espagne cette année-là [8]. En 1910, il y expose le tableau intitulé Un renseignement[9] et en 1911, Le général Dorsenne à Essling[10]. En 1912, c'est la toile Le capitaine Hugo à Eylau qui est présentée au public[11].
Œuvres
Peinture orientaliste
Peinture militaire et uniformologie
À l'instar d'autres peintres militaires comme Édouard Detaille, qui a été son contemporain dans la dernière décennie de sa vie, Lucien Lapeyre s'est également lancé dans un travail d'illustrations uniformologiques ayant pour thème les armées françaises. Eugène Louis Bucquoy le mentionne dans son bréviaire du collectionneur d'uniformes comme l'ayant rejoint lors de la création du Passepoil - revue de la Société d'études des uniformes de France - avec d'autres jeunes artistes comme Auguste Goichon, Bucquoy le signalant comme ayant été un artiste remarqué pour ses tableaux au début du siècle. Son œuvre « militaire » (tableaux et études uniformologiques) sera popularisée sous forme de cartes postales, une partie de ces collections étant conservée au Service Historique de la Défense[12].
Vers 1900, il réalise une série d'une cinquantaine de planches sur la Garde Impériale. En 1912, il dessine pour Bucquoy une série consacrée au 67e de ligne suivie d'une seconde sur le 63e en 1914 [13].
Eugène Louis Bucquoy, Bréviaire du collectionneur d'uniformes : renseignements, conseils, souvenirs, Imprimeries Humblot, , 131 p. (lire en ligne), p. 12 et 99.