Paul-Émile Boutigny, né le à Paris où il est mort le , est un peintre, illustrateur et directeur de publication français.
Biographie
Paul-Émile est le fils de Clothilde-Sophie Boutigny, couturière rue Coq-Héron, et d'un père non nommé. Sa mère s'en va vivre à Arras où il passe toute sa jeunesse. Plus tard, il s'installera à Wissant près de sa mère et y aura un atelier[1]. En 1883, il est déclaré définitivement adopté par sa mère.
Peintre d'histoire principalement militaire, auteur de quelques portraits de personnalités et de paysages — rares mais d'une excellente facture —[1], il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1898 avec comme parrain Fernand Cormon.
Il est aussi le créateur en 1898 de la revue satirique, artistique et littéraire Cocorico qu'il fonde avec l'aide d'Alfons Mucha[3] qui défend l'Art nouveau (publiée entre le et le , 63 numéros au total, le deuxième numéro porte la mention « 2e année »)[4].
Il continue d'exposer après la Première Guerre mondiale, jusqu'à son décès en 1929.
Il a illustré les Chants du soldat (1888) de Paul Déroulède[2], ainsi que la collection « Héros de France » de Théodore Cahu ; ses toiles ont été gravées et reproduites de son temps par Goupil, entre autres.
Un épisode de l'Affaire de Quiberon (1881, salon de 1881)[7], le débarquement des royalistes en , musée des beaux-arts et arts décoratifs de Mirande[8]