Il est admis au Barreau de la province de Québec le [2]. Il épouse Marguerite-Clara-Berthe Toupin le à Montréal[2]. Jusqu'en 1890, il exerce la profession d'avocat à Montréal[2]. De 1890 à 1897, il est registrateur du comté d'Yamaska[2]. Il pratique le droit à Saint-François-du-Lac et à Sorel[2]. Il est président de la compagnie de téléphone du comté d'Yamaska et de l'Abenakis Springs Hotel[2].
Carrière politique
Il est président de la commission scolaire de Saint-François-du-Lac de 1892 à 1898 et maire de Saint-François-du-Lac de 1895 à 1898[2].
Le , lors d'une élection partielle, il est candidat du Parti libéral et élu député du district électoral d'Yamaska à l'Assemblée législative du Québec[2]. Il y est réélu, sans opposition, à l'élection générale de 1900 et à celle de 1904[2]. Le , il est nommé conseiller législatif (division de Lanaudière), leader du gouvernement au Conseil législatif et ministre dans le gouvernement de Lomer Gouin. Il est d'une grande fidélité à Lomer Gouin[3]. Il est ministre de la Colonisation et des Travaux publics du au , ministre des Travaux publics et du Travail du au , ministre de l'Agriculture du au et ministre des Terres et Forêts du au [2]. Le il démissionne de son poste au Conseil législatif pour être le candidat du Parti libéral à une élection partielle dans le district électoral de Drummond[2]. Cette candidature a pour but de mettre fin à une querelle qui déchirait les partisans de deux candidats[4] pressentis à l'investiture du Parti libéral dans ce district. Puisque Allard jouit d'un prestige dans le Parti libéral, les autres candidats acceptent de lui laisser la place[5]. Allard est ainsi élu député de Drummond lors de l'élection partielle du [2]. Il est réélu député de ce district lors de l'élection générale de 1912[2]. Le , il est de nouveau nommé conseiller législatif (division de Lanaudière)[2]. Lors des absences de Lomer Gouin, il agit comme premier ministre intérimaire et président du Conseil exécutif[2]. Il est ainsi l'équivalent d'un vice-premier ministre avant l'existence de ce titre. Il démissionne de son poste de conseiller législatif le [2].