Les activités d’édition de La Chevardière sont annoncées dans plusieurs périodiques au mois d’[3]. Il reprend d'abord l'entreprise que Jean-Pantaléon Le Clerc[4] avait transmis à sa fille, Madame Vernadé. Et en effet, en , La Chevardière se désigne lui-même comme « successeur de M. Le Clerc ». Il s'associe brièvement avec Huberty (1722–1791), qui apparaît conjointement sur certaines partitions de 1759 : Paris, de La Chevardière et Huberti, successeurs de M. Leclerc[3]. Mais jusqu’en 1780, La Chevardière travaille seul. En il confie la gestion de la boutique pendant trois ans à sa fille, Élisabeth-Éléonore et son beau-fils Jean-Pierre Deroullède. Le premier , il vend l’entreprise à Pierre Leduc (1755–1818) – frère du compositeur Simon Le Duc – et prend sa retraite à Verrières-le-Buisson, où il devient maire de la ville (1790).
(en) Anik Devriès, The New Grove Dictionary of Music and Musicians (édité par Stanley Sadie) : La Chevardière, Louis Balthazard de, Londres, Macmillan, seconde édition, 29 vols. 2001, 25000 p. (ISBN9780195170672, lire en ligne)