Trois églises particulières — l'éparchie de Lungro, l'éparchie de Piana degli Albanesi et l'abbaye territoriale Sainte-Marie de Grottaferrata — suivent le rite byzantin.
Le rite ambrosien est suivi dans la majeure partie de l'archidiocèse de Milan, dans une partie du diocèse de Bergame — notamment le vicariat de Calolzio-Caprino — ainsi que dans quelques paroisses des diocèses de Lodi, Novara et Sulmona.
Les autres églises particulières suivent le rite romain.
Types
Les 225 églises particulières se répartissent comme suit :
Le diocèse de Rome, dont le pape est l'évêque, présente la particularité d'être aussi :
le siège apostolique ;
le patriarcat de l'Église latine, bien qu'en 2006, le pape Benoît XVI ait renoncé, pour lui et ses successeurs, à porter le titre de patriarche d'Occident[1] ;
le siège primatial d'Italie ;
un archidiocèse métropolitain ayant pour suffragants les sept diocèses suburbicaires ;
Régions et provinces ecclésiastiques
Provinces ecclésiastiques
L'Église catholique en Italie compte quarante-deux sièges métropolitains et autant de provinces ecclésiastiques.
L'archidiocèse métropolitain d'Udine présente la particularité de ne pas avoir de suffragant.
193 églises particulières sont suffragantes d'un des quarante-et-un autres sièges métropolitains.
Les vingt-deux églises particulières restantes sont exemptes et relèvent directement du Saint-Siège.
Liste des archidiocèses et diocèses par région ecclésiastique
La question de la réduction du nombre de diocèses en Italie
Le nombre important de diocèses en Italie (la France, pour un territoire plus vaste et plus peuplé, en compte environ deux fois moins), et la taille réduite de certains d'entre eux, fait que la question de la réduction de leur nombre se pose dès le pontificat de Paul VI, à la suite des réformes du concile Vatican II[2]. Un travail en cours au sein de la Conférence épiscopale italienne et de la Congrégation pour les évêques doit permettre de redéfinir la carte des diocèses en Italie, en réduisant leur nombre[3].