Le siège se trouve, jusqu'à la seconde moitié du VIe siècle, à Octodurus (sur le territoire actuel de Martigny), puis il est transféré, entre 565 et 585, à Sion, en raison du contexte[dhs 1]. Le premier évêque attesté est Théodore (Theodorus episcopus octodorensis), qui signe au Concile d'Aquilée, en 381[dhs 1],[1].
Les évêques d'Octodurus (IVe siècle-565)
Les deux premiers évêques sont connus, les noms qui suivent « ne sont que de purs noms », rappelle l'archiviste d'État, Catherine Santschi[dhs 1],[2].
Date
Nom
Commentaire
381 — 393
Théodore (Theodorus), que la « tradition appelle saint Théodule »[1]
Donné par la chronique de Marius, évêque d'Avenches[2]. Il aurait subi une tentative d'assassinat (565),[3], de la part de moines de Saint-Maurice ; il serait peut-être l'auteur du déplacement du siège épiscopal à Sion.
Les évêques de Sion
Le catalogue présenté peut s'appuyer sur la liste donnée dans l'article « Sion (diocèse) » (2012), de Gregor Zenhäusern, publié dans le projet encyclopédique Dictionnaire historique de la Suisse[dhs 1]. Lorsque les dates de règnes ne sont pas connues, mais que seuls quelques actes datés sont connus, les dates extrêmes sont indiquées en italique.
Il assiste en tant que légat du pape au concile de Lisieux en mai 1055 qui voit la destitution de l'archevêque de Rouen Mauger[7]. En 1070, préside le concile de Windsor
Ancien abbé de Saint-Claude. Grand schisme d'Occident, reconnaît le pape d'Avignon. La mention de Guillaume de La Baume repose sur la liste des abbés de Saint-Claude (repris notamment par la notice du DHS), toutefois l'historiographie contemporaine considère que l'abbé transféré est Guillaume de Beauregard[9],[10],[11].
1387
1387
Robert Chambrier
Grand schisme d'Occident, reconnaît le pape d'Avignon
↑ abcdefghijklmn et oLouis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule. Provinces du Sud-Est (tome premier), Paris, Albert Fontemoing. Anc. Thorin et fils, , 2e éd. (lire en ligne), p. 245-246.
↑ abc et dLéon Dupont Lachenal (version numérique Abbaye de Saint-Maurice 2012), « Les abbés de St-Maurice d'Agaune », Les Échos de Saint-Maurice, no t. 42, , p. 85, « Abbés de Saint-Maurice et Evêques de Sion » (lire en ligne [PDF]).
↑Pierre Bouet et François Neveux, Les évêques normands du XIe siècle : Colloque de Cerisy-la-Salle (30 septembre - 3 octobre 1993), Caen, Presses universitaires de Caen, , 330 p. (ISBN2-84133-021-4), « Les évêques normands de 985 à 1150 », p. 19-35
↑Bruno Galland, « Les papes d’Avignon et la Maison de Savoie (1309-1409) », Publications de l'École française de Rome, vol. 247, , p. 385-386 (lire en ligne [PDF], consulté en ).
↑Vincent Corriol, « L'abbé, le couvent et les échevins : conflit de juridiction, modernisation administrative et rivalité seigneuriale dans l'abbaye de Saint-Claude au XVe siècle », dans Maïté Billoré et Johan Picot (dir.), Dans le secret des archives - justice, ville et culture au Moyen Âge, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 400 p. (ISBN978-2-75355-949-3, lire en ligne), p. 127 (voir aussi).
Helvetia Sacra, Section I : Archevêchés et Évêchés. Volume 5 : Archidiocèses et diocèses V. Le diocèse de Sion. L'archidiocèse de Tarentaise, rédaction Patrick Braun, Brigitte Degler-Spengler, Elsanne Gilomen-Schenkel, Basel, 2001.
Marius Besson, Recherches sur les origines des évêchés de Genève, Lausanne, Sion et leurs premiers titulaires jusqu'au déclin du VIe siècle, Fribourg, O. Gschwend, , 253 p. (lire en ligne)
Catherine Santschi, « Les premiers évêques du Valais et leur siège épiscopal », Vallesia, no t. XXXVI, , p. 1-26 (lire en ligne [PDF])