Ligne de tramway 1 (SNCV Groupe de Tournai)

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Ligne 1
Voir l'illustration.
Date inconnue, motrice Standard au terminus de Toufflers Douane.
Voir la carte de la ligne.
Réseau SNCV Groupe de Tournai
Histoire
Indices 1, T
Tableaux horaires 401A
Mise en service
Suppression
Exploitant TUV, SNCV
Infrastructure
Écartement des rails métrique (1 000 mm)
Électrification
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La ligne 1 est une ancienne ligne de tramway du Groupe de Tournai de la Société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV) qui a fonctionné entre le et le .

Histoire

Tournai Station-État - Templeuve Place

Locomotive à vapeur et remorques au terminus de Néchin La Festingue.

La ligne est mise en service en traction vapeur le entre la gare de Tournai et Templeuve (nouvelle section, capital 95), l'exploitation est confiée à la SA des Tramways urbains et vicinaux (TUV)[1],[2].

Tournai Station-État - Néchin La Festingue

Le , elle est prolongée de Templeuve à Néchin La Festingue (nouvelle section, capital 95)[3],[2].

En , pour le transport de blessés, l'occupant allemand réalise la jonction entre le terminus de Néchin La Festingue et le terminus de Toufflers Douane de la ligne C des Tramways de Roubaix et de Tourcoing (TRT), également à l'écartement métrique. La retraite allemande en entraine la destruction de nombreux ponts sur l'Escaut dont le pont Sorry à Froyennes et le pont Delwart à Tournai entrainant la suspension du service qui ne reprend qu'en avec la reconstruction des ponts[4],[5].

En , la SNCV reprend l'exploitation de la ligne[5].

Tournai Station-État - Toufflers Douane

Le , la ligne est prolongée de Néchin La Festingue à Toufflers Douane en France où elle assure la correspondance avec la ligne C française (section existante depuis mais restée inexploitée, capital 95)[note 1],[6]. La station douanière de Néchin La Festingue est probablement mise en service à cette occasion et l'évitement de l'ancien terminus démonté[7].

Automotrice type 10006 avec remorque sur la place de Templeuve probablement lors des essais de la traction électrique.

Le , la traction électrique est mise en service sur la ligne par l'électrification de la section Tournai Rond-Point - Toufflers Douane, puis le , elle se voit attribuer l'indice T[note 2],[8],[2].

En , la ligne se voit attribuer l'indice 1[8].

Suppression

La ligne est supprimée le en même temps que les autres lignes électriques du groupe de Tournai et la ligne 399 entrainant la fermeture à tout-trafic de la section Tournai Gare - Pont Delwart via la rue Royale et le quai Dumon, le tramway est remplacé par une ligne d'autobus sous le même indice. Ses voies restent néanmoins utilisées pour le trafic fret jusqu'au où le trafic fret cesse sur la ligne (ainsi que sur les anciennes lignes électriques de Tournai et la ligne 399), entrainant la fermeture à tout trafic de la section Tournai Faubourg de Maire - Toufflers Douane[9],[2].

Vestiges

Infrastructure

Dépôts et stations

Néchin La Festingue.

Autres dépôts utilisés par la ligne situés sur le reste du groupe : Tournai.

Exploitation

Films de destination

(1/2) Film des motrices Standard.
(2/2) Service partiel 1/.

Horaires

Tableaux[note 3] :

Été .
Été .

Notes et références

Notes

  1. ↑ Ce raccordement entre le tramway de Tournai et le tramway de Roubaix Tourcoing a été construit en par l'occupant allemand pour le transport des blessés, aucune source ne mentionne son démontage lors de la retraite allemande en .
  2. ↑ Bien que pour partie non-utilisées en service commercial, les voies entre la gare et le dépôt (via la rue Royale et via le boulevard de ceinture) ainsi que depuis le dépôt jusqu'à la porte Saint-Martin via le Rond-Point sont déjà électrifiées depuis / lors de la mise en service des deux nouvelles lignes urbaines (futures lignes K et O) ainsi que pour l'électrification de la ligne 404 Tournai - Hertain.
  3. ↑ Correspondant en Belgique à un numéro national attribué à chaque ligne de transport en commun utilisé sur les indicateurs de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB). Pour les lignes autres que celles de la SNCB, ce numéro ne correspond généralement pas à l'indice de la ligne.

Références

  1. ↑ Lemaire et Simonet, Chapitre III. Le temps des réalisations (1900-1904), p.107-116
  2. ↑ a b c et d (en) Wim Kusee, « Cap.95: Banlieue de Tournai », sur kusee.nl.
  3. ↑ Lemaire et Simonet, Chapitre IV. Les projets et réalisations d'avant la guerre 1914-1918 (1905-1914), p.117-130
  4. ↑ Lemaire et Simonet, Chapitre V. La guerre 1914-1918, p.131-133
  5. ↑ a et b Lemaire et Simonet, Chapitre VI. La reprise des activités (1919-1921), p.133-135
  6. ↑ Lemaire et Simonet, Chapitre VII. Les dernières lignes à vapeur de la banlieue de Tournai (1922-1931), p.135-141
  7. ↑ NECHIN. - La Festingue et la gare du tram. (carte postale)
  8. ↑ a et b Lemaire et Simonet, Chapitre VIII. Changement de mode de traction pour les services voyageurs (1932-1934), p.141-154
  9. ↑ Lemaire et Simonet, Chapitre XI. La mort du tram tournaisien (1945-1954), p.161-165
  10. ↑ Horaire des trains du au , Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) (lire en ligne sur le Grenier Ferroviaire)
  11. ↑ Indicateur officiel : n°1 de 1950, Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), du au (lire en ligne)

Bibliographie

Monographies

  • Freddy Lemaire et Jean Simonet, Le rail en tournaisis 1835-1985, Tournai, Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, , 205 p.

Voir aussi

Articles connexes

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