Elle est constituée au lendemain du cessez-le-feu de mai 1994 qui met fin à la première guerre du Haut-Karabagh (1988-1994). Au cours de son existence, la chaîne de montagnes de Murovdag forme la partie nord de la ligne de contact, servant essentiellement de frontière naturelle entre les deux forces[1],[2]. La longueur de la ligne de contact est comprise entre 180[3] et 200 kilomètres jusqu'en 2020[4].
En 2016, la ligne de front s'est légèrement décalée pour la première fois depuis le cessez-le-feu de 1994[5], lorsque l'Azerbaïdjan reprend quelques hectares de territoire[6] durant la guerre des Quatre Jours.
La ligne de contact disparaît pendant la guerre du Haut-Karabagh de 2020, après des gains militaires importants de l'Azerbaïdjan contre la République d'Artsakh, non reconnue au niveau international, notamment en capturant des territoires correspondant à l'oblast autonome du Haut-Karabagh d'origine. Les forces arméniennes se retirent ensuite de la quasi-totalité des territoires du Karabagh (oblast autonome lui-même et sept districts azerbaïdjanais occupés) dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu de 2020, mettant officiellement fin à l'existence de la ligne de contact[7]. Une nouvelle ligne de contact existe entre la zone artsakhiote restante dans l'ancien oblast autonome contrôlé par les forces de maintien de la paix des forces armées russes et les territoires azerbaïdjanais repris.
↑(en) Freizer, « Twenty years after the Nagorny Karabakh ceasefire: an opportunity to move towards more inclusive conflict resolution », Caucasus Survey, vol. 1, no 2, , p. 2 (DOI10.1080/23761199.2014.11417295)
↑(en) « The Two NKs », sur carnegie.ru, (consulté le )
↑(en) Licínia Simão, « The Nagorno-Karabakh redux » [archive du ], European Union Institute for Security Studies, (ISBN9789291984022, ISSN2315-1129, DOI10.2815/58373, consulté le ) : « For the first time since the 1990s, Azerbaijani forces managed to regain control of small parts of the territory surrounding Karabakh – the first time the Line of Contact has shifted. Although these changes do not significantly alter the parties' military predicament on the ground… », p. 2
↑(en) Andrew E. Kramer, « Facing Military Debacle, Armenia Accepts a Deal in Nagorno-Karabakh War », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne [archive du ], consulté le )