Le décret du autorise l'ajout de Près-Troyes à l'ancien nom Les Noës.
Au cadastre de 1824 se trouvaient Bonneuil, Chandey, le Clos-aux-Raudins, la Croix-aux-Filles, les Folies, Les Marots, le Mont-Saint-Lou, le ru Saint-Père, Villedieu.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Statistiques 1991-2020 et records TROYES-BARBEREY (10) - alt : 112m, lat : 48°19'28"N, lon : 4°01'11"E Records établis sur la période du 01-05-1975 au 04-01-2024
Au , Les Noës-près-Troyes est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (100 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Histoire
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En 1162, Henri le Libéral, comte de Troyes donnait une terre à l'abbaye de Saint-Lou[16] qui fut confirmé par Alexandre III en 1164.
En 1175, Anne Musnier, native de la commune[17] aurait sauvé le comte Henri Ier de Troyes d'un attentat. Celui-ci lui accorde alors des privilèges qui restent indéterminés[18]. Cette donation fit naître de nombreuses légendes.
En 1789, le village dépendait de l'intendance de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection et du bailliage de Troyes, il était le siège d'une mairie royale.
mairie royale
Attestée depuis l' Extraict et Estat sommaire du bailliage de Troyes de 1553 elle comprenait Boulages, Breban, la Charme, Chevillèle, Chicherey, la Cöte-l'évêque, Courcelles, Echenilly, la Grange-au-Rez, le Hamlet-les-Noes, l'Epine, Linçon, Macey, les marots, le Mesnil-Vallon, Montgueux, Pouilly, la Rivière-de-Corps, Saint-Germain, Sainte-Savine, Villebarot (en partie) et Villeloup.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 3 267 habitants[Note 4], en augmentation de 0,71 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,6 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 475 hommes pour 1 806 femmes, soit un taux de 55,04 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,4
7,2
75-89 ans
10,4
19,0
60-74 ans
20,8
17,8
45-59 ans
17,8
17,4
30-44 ans
15,7
16,1
15-29 ans
15,9
21,7
0-14 ans
16,9
Pyramide des âges du département de l'Aube en 2021 en pourcentage[27]
D’azur à la bande d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d’or, au chef aussi d’argent chargé de seize feuilles de noyer de sinople, huit versées passées deux par deux en sautoir et huit passées deux par deux en sautoir rangées en deux fasces l’une sur l’autre.
Le serment de jumelage fut signé par Pierre Rat (maire des Noës) et Erich Oden (bourgmestre d'Urmitz) à Urmitz-Rhein en .
Le 30e anniversaire de ce jumelage fut célébré les 3 et aux Noës et le serment de jumelage renouvelé par Jean-Pierre Abel (maire des Noës) et Norbert Bahl (bourgmestre d'Urmitz) en présence de Klaus Lachman et Philippe Lemoine, respectivement président des comités de jumelages d'Urmitz et des Noës)
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )