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Capella en 1147, nonas de capella sancti Luce en 1164.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Seine, le canal Saint Etienne, le cours d'eau 01 de la commune de la Chapelle-Saint-Luc, la Noue Robert et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].
La Seine, un fleuve long de 775 km[3], coule dans le Bassin parisien et notamment dans le département de l’Aube en le traversant du sud-est au nord-ouest. Elle longe la commune sur son flanc est.
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : les Pâtures (1,4 ha)[Carte 1],[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice à 3 km à vol d'oiseau[7], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Statistiques 1991-2020 et records TROYES-BARBEREY (10) - alt : 112m, lat : 48°19'28"N, lon : 4°01'11"E Records établis sur la période du 01-05-1975 au 04-01-2024
Au , La Chapelle-Saint-Luc est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (30,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28,4 %), terres arables (23,9 %), forêts (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Morphologie urbaine
Le quartier « Chantereigne » est une zone d'une centaine d'hectares, à l'ouest de la rue Jean-Jaurès. Il se compose essentiellement d'habitats collectifs et d'équipements publics. Il est bordé au nord par le complexe sportif Lucien-Pinet, l'espace vert des Prés de Lyon et la zone pavillonnaire des Hameaux Saint-Luc.
À l'origine, en 1963, le conseil municipal délibère sur la création d'une zone à urbaniser en priorité afin de permettre à la commune de renforcer son aménagement. L'objectif est de répondre aux besoins en logement d'une population grandissante, venue travailler dans l'importante zone industrielle où s'implantent diverses entreprises et usines. La construction du quartier Chantereigne a donc donné une physionomie nouvelle à la commune, impulsée par le développent économique des années 1970. Ce quartier regroupe aujourd'hui plus de la moitié de la population chapelaine.
Le village est cité en 1147 pour des dîmes dues à l'abbaye Saint-Loup[14] mais aussi dans une bulle de 1164 : nonas de Capella sancti Luce. Le fief était au comte de Champagne, relevait de Saint-Sépulcre, il y avait une mairie comtale puis royale. Parmi les seigneurs particuliers, il faut citer la famille de Foulx[15] du XIVe siècle au XVIe siècle puis la famille de Nicolas Paillot, maire de Troyes à partir de 1597 et par mariage aux Lefvre. Marie Lefvre se mariait à Pierre-François de Mesgrigny en 1730. Les deux enfants Quinot furent les derniers seigneur à Chapelle-Saint-Luc. Les biens de la communauté comprenaient cinq pièces de terres représentant douze arpents.
En 1789, Villy relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes et de la Mairie royale de Preize.
Château
Une maison forte est citée en 1399, en 1442[16], elle est décrite en 1779[17] : « motte et lieu seigneurial de la dite terre, sur laquelle sont construits les bâtiments consistant en grand corps de logis, construit en pierre ; écuries, étables, grange, colombier à pied, avec cour et le tout fermé de fossés ». Il reste une cartouche des armes de la famille Foulx qui est conservé au musée de Troyes. Il a été détruit en 1842.
Anciens moulins
Connu sous les appellations de Molendi de Fossiaco, de Tirvau, de Tirvert, des Tirverts, de Petit-Foissy, de Fouchy et qui appartenaient aux dames de Foissy. Sont donnés les moulins qui sont au-dessus du grand pré de Sainte-Maure par Thibault II, comte de Champagne, aux dames dépendantes de l'abbaye de Fontevrault. En 1446, M. Boutiot louait un moulin à blé et un à papier[18]. Ruinés en 1461, ils sont réédifiés par les échevins en même temps que la fosse-vanne pour laisser passer les bateaux. Loués en 1471 à Philippe Dufour, en 1486 à Pierre Mérille, famille qui en avait la location perpétuelle et faisait exploiter les moulins par Jean Bernard dit Claudin en 1524, à Claude Denise et Jacques Tartier à partir de 1533. En 1558, ils sont décrits comme un moulin à écorces, isolés, un à foulon, deux à papier et deux à blés[19]. En 1649, les dames reprenaient aux locataires insolvables et bâtirent deux nouveaux moulins, un à blé fut loué pour 830 livres et l'autre pour 1 100 à Guttin père et fils. Deux moulins furent vendus comme matériaux en 1708 et en 1719, le nouveau moulin à blé fut loué à Julien Courtin et Madeleine Lenoir son épouse. Saisis lors de la Révolution française, les moulins furent vendus 10 200 livres au citoyen Nicolas Truelle-Sourdan, juge et avocat au district de Troyes. Brûlé par les Alliés en 1815, il ne fut relevé qu'en 1845 par M. Hoppenot pour en faire une filature pour la bourre de soie. En 1861, M. Marot en refaisait un moulin à blé qui fut vendu à la Compagnie agricole de minoterie en 1922.
Politique et administration
Entre le et le , La Chapelle-Saint-Luc était au canton de Sainte-Maure, puis de Troyes extra-muros jusqu'en an VIII avan de passer à celui de Saint-Martin-es-Vignes jusqu'en an IX. La Chapelle-Saint-Luc passe ensuite au 2e canton de Troyes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[23],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 12 299 habitants[Note 5], en évolution de −1,38 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 28,2 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 5 849 hommes pour 6 450 femmes, soit un taux de 52,44 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,30 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,2
7,0
75-89 ans
9,8
13,6
60-74 ans
14,8
15,8
45-59 ans
17,1
18,3
30-44 ans
17,5
18,6
15-29 ans
17,1
26,3
0-14 ans
22,4
Pyramide des âges du département de l'Aube en 2021 en pourcentage[I 7]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,1
7,4
75-89 ans
10,2
17,4
60-74 ans
18,4
19,4
45-59 ans
19
17,8
30-44 ans
17,3
18,3
15-29 ans
15,9
19
0-14 ans
17,1
Manifestations culturelles et festivités
Depuis 2016, l'association Fata Morgana organise le Festival International du Court Métrage Court en Scène[26],[27], qui s'est appelé pour la première édition "Festival International du Court Métrage du Grand Troyes". Les projections ont lieu au Centre Culturel Didier Bienaimé. Le festival a la particularité d'accueillir les réalisateurs des films sélectionnés pour leur permettre d'échanger avec le public.
Sports et loisirs
Vie associative
Cultes
Médias
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le parc Pierre-Pitois (anciennement "parc des étangs de Fouchy", renommé "parc Pierre-Pitois" le ) : lieu de promenade avec aires de jeux, de pique-nique et parc animalier. On peut y voir un pavillon floral dédié aux variétés exotiques (orchidées, ficus, bananiers).
Le parc des Près de Lyon : promenade, parcours de santé, minigolf
Le musée de l'ancienne malterie de Champagne : il relate l'histoire de la cité, village devenu ville avec l'industrialisation.
Lors des délibérations du conseil municipal du , le maire de l'époque, Lucien Pinet, fait savoir qu'il a pris contact avec la Société académique de l'Aube en vue de la confection d'une marque symbolique communale.
Blason
D'azur au saint Luc d'argent contourné et le genou dextre posé à terre, tenant dans sa senestre une maquette de chapelle d'or, brochant sur un bœuf d'argent contourné et couché à ses pieds derrière lui, au chef cousu de gueules chargé d'une roue dentée d'argent accompagnée de quatre gerbes de blé d'or, deux de chaque côté.
Détails
Armes parlantes.
Les armes sont parlantes et rappellent le nom de la commune, le dessin de la chapelle rappelle d'aussi près que possible celui de l'église de La Chapelle-Saint-Luc. Le bœuf est le symbole qui accompagne généralement l'évangéliste saint Luc et permet de le reconnaître dans l'imagerie. Dans la partie haute du blason (le chef), la roue dentée rappelle le caractère industriel de la commune et spécialement la présence d'une zone industrielle. Les gerbes de blé rappellent le caractère agricole de la commune. Adopté par la municipalité.
Notes et références
Notes
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )