L'expression « petit caporal » correspond à un surnom affectueux donné à Napoléon par ses soldats. Un journal bonapartiste portait déjà ce titre sous la Deuxième République.
Les bureaux du quotidien, initialement installés au no 8 de la rue de Montyon, sont transférés quelques jours plus tard au no 2 de la cité Bergère[2] puis, quelques mois plus tard, au no 16 de la rue du Croissant[3]. Par la suite, ils changeront encore plusieurs fois d'adresse.
Premier rédacteur en chef ainsi que gérant et propriétaire du titre, l'ancien professeur François Perron (1804-1880) était rédacteur au Journal officiel sous le Second Empire[4].
Sous l'influence de Jules Amigues, le Petit Caporal prend parti pour le prince Victor après la mort du prince impérial en 1879. À cette époque, le tirage du journal est de 3 500 exemplaires[5]. Dirigé ensuite par Le Poil, Dichard puis le commandant Blanc, le Petit Caporal a atteint un tirage de 16 000 exemplaires en 1882[6].
Repris par Cuneo d'Ornano en [6], l'« organe de l'Appel au Peuple » entre très vite en rivalité avec L'Autorité de l'incontrôlable Cassagnac. En 1899-1900, le Petit Caporal traverse une crise car l'antisémitisme professé par son nouveau rédacteur en chef, Lasies, est désapprouvé par Cuneo d'Ornano.
Finalement, le titre périclite au début du XXe siècle[6].
Collaborateurs notables
Jacques Amigues
Jules Amigues, directeur, rédacteur en chef (1879-1881)