Avec Charles Bronson, Jack Warden et Will Sampson dans les rôles principaux, le film a été un échec à sa sortie. Difficilement visible pendant des années, il est devenu culte.
Synopsis
Wild Bill Hickok (Charles Bronson) est hanté par un cauchemar où un monstrueux bison blanc le poursuit dans un paysage enneigé. Au même moment, un bison blanc fait son apparition dans le Dakota et sème la panique dans un village Indien, tuant l’enfant du chef siouxCrazy Horse (Will Sampson). Accablé de chagrin au point d'être nommé par les siens « Ver de terre », il doit venger la mort de sa fillette en tuant le bison blanc.
De son côté, Hickok décide de trouver le monstre afin de chasser de son esprit la peur et la terreur qui le ronge. Avec l'aide d'un vieil ami trappeur (Jack Warden), et dissimulé sous le pseudonyme de James Otis, Hickok se lance à la poursuite de l'animal dans les Black Hills. Il affronte sur sa route des soldats qui veulent l'abattre, puis croise Ver de terre, qu'il devine poursuivre la même quête.
Western crépusculaire et fantastique, Le Bison blanc se réfère aux codes du film de monstres inspirés par le succès des Dents de la mer (1975). Sur la lancée de son remake de King Kong sorti l'année d'avant et d'Orca, sorti en 1977, le producteur Dino De Laurentiis capitalise sur un concept très semblable, faisant notamment appel à John Barry pour en composer de nouveau la musique.
Sur un mode proche des "films catastrophe" de l'époque, la distribution cumule par ailleurs un nombre impressionnant de vétérans hollywoodiens, ici dans des apparitions souvent épisodiques: Stuart Whitman, Clint Walker, John Carradine, Slim Pickens et l'ex-"sex symbol" Kim Novak. Le devant de la scène revient bizarrement à un acteur habitué aux rôles de second plan : Jack Warden et au comédien amérindien Will Sampson, rendu mondialement célèbre par Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975).
Bien que difficilement disponible dans son pays d'origine, le Bison blanc est devenu un film culte aux États-Unis.
La scène au cours de laquelle Hickok découvre l'amoncellement des ossements de bison n'est pas sans rappeler certains passages de Dead Man de Jim Jarmusch (1995), autre exemple où l'extermination des bisons devient une métaphore limpide du génocide des Indiens.
Le travail sur les décors (notamment le Saloon bruyant et sordide) annonce esthétiquement la série Deadwood de HBO. Série mettant en scène (dans sa première saison) les derniers jours de Wild Bill Hickok...
Le film a fait l'objet d'une sortie en édition spéciale :
- Le Bison Blanc (DVD-9 Keep Case) le chez Sidonis Calysta et distribué par Sony Pictures Home Entertainment-TF1 Vidéo[2]. Le ratio écran est en 1.85:1 au format 16:9. L'audio est en français et anglais d'origine dolby digital avec présence de sous-titres français. En suppléments une présentation de Patrick Brion et la bande annonce originale[3]. Il s'agit d'une édition Zone 2 Pal. Le film est ressorti le mais avec un visuel différent toujours chez le même éditeur mais distribué par Seven7[4].