Laurence Pithie pratique durant son adolescence la course à pied. Il commence le cyclisme en 2015 et se focalise sur cette discipline à partir de la fin de l'année 2016[1]. Initialement concentré sur le cyclisme sur piste[1], il obtient deux titres mondiaux juniors en 2019 sur l'omnium et la course à l'américaine[2].
Pithie rejoint en 2023 l'équipe première Groupama-FDJ, membre du World Tour[8]. Il entame sa saison par une tournée dans l'Océanie, à commencer par la Schwalbe Classic, où il accompagne Paul Penhoët, puis par le Tour Down Under, première course par étapes World Tour à laquelle il participe, sans résultats marquants.
Après un Tour des Émirats Arabes Unis sans histoires, il réalise sa première place d'honneur de la saison avec une 8e place sur la Nokere Koerse, après s'être extirpé du peloton dans les derniers kilomètres, en compagnie de Sep Vanmarcke et Florian Vermeesch[9]. Trois jours plus tard, il réalise son premier podium sur une course .1, en étant seulement devancé par Axel Zingle sur la Classic Loire Atlantique[10]. Il déclare que c'est un "très bon résultat", et qu'il est désormais tourné vers la prochaine course, Cholet-Pays de la Loire[11]. Il signe alors sa première victoire avec la World Tour, après avoir accompagné puis déposé Alexis Vuillermoz lors d'un coup du kilomètre, puis résisté au peloton[12]. Le jeune néo-zélandais félicite après-course son coéquipier Lewis Askey, qui a permis selon lui de remporter la course[13], et devient par la même occasion leader de la Coupe de France[14].
Il rate cependant la prochaine manche, La Roue Tourangelle, à la suite d'une chute à l'entraînement à la veille de la course[15]. Ses prochains rendez-vous avec la Coupe de France sont cependant décevants, n'obtenant pour meilleur résultat qu'une 43e place sur le Tro Bo Léon. Il ne retrouve une place d'honneur qu'en mai, en achevant le Circuit de Wallonie dans le top 5[16].
Pithie retrouve une très belle forme en août : après avoir été sélectionné pour le championnat du monde sur route élite qu'il ne finit pas, il réalise son premier top 5 sur une classique World Tour, en finissant 5e de la BEMER Cyclassics, remporté par Mads Pedersen[17]. Sur la même lancée, il réalise un top 10 sur une autre course World Tour, en accrochant une 7e place sur la première étape du Renewi Tour, remportée par Jasper Philipsen[18].
Présent en Australie pour le début de saison, il ne se contente que de quelques places d'honneurs sur le Tour Down Under[20] ou la Surf Coast Classic[21], où il regrette notamment de "tourner autour du podium", mais remporte trois jours plus tard sa première victoire World Tour, en gagnant au sprint la Cadel Evans Great Ocean Road Race[22].
Caractéristiques
Selon Nicolas Boisson, son entraîneur à la Continentale Groupama-FDJ, Pithie a des aptitudes pour des classiques. Ayant une bonne pointe de vitesse, il considère qu'elle n'est pas suffisante pour qu'il devienne un sprinteur mais il peut faire partie d'un train pour un sprinteur. Boisson le compare à Miles Scotson[23].