Laure Lapierre est la fille de Céline Huet (vers 1830-?) et de Louis Émile Lapierre, peintre paysagiste (1817-1886)[1] avec lequel elle prend goût pour la peinture[2]. Il semble qu'elle ait appris la peinture sans maître particulier[2].
Le château de La Monteillerie, près de Lisieux, est sa résidence d'été et Laure Brouardel est inscrite à la société des Amis des Arts de Lisieux[2].
Carrière artistique
Laure Brouardel commence par peindre des portraits[2],[4]. Elle se fait connaître essentiellement comme aquarelliste[5]. La première exposition de ses œuvres date de 1876[2]. Elle est membre de l'Union des femmes peintres et sculpteurs[6], de la société artistique de Fontainebleau[2] et du Salon des Artistes Français[5]. Ses tableaux y sont exposés entre 1890 et 1901[5].
Ses divers voyages en Syrie, à Jérusalem, en Grèce, en Italie (dont Venise) à Lisieux et Fontainebleau lui permettent d'y peindre de nombreux paysages en lien avec l'influence de l’École de Barbizon que son père lui a transmis[2].
En 1893, les organisateurs de l'exposition universelle de Chicago accordent un pavillon dédié à la Femme : ce Woman's Building incorpore une centaine de plasticiennes venues du monde entier, parmi lesquelles trente peintres françaises, en partie oubliées, dont Laure Brouardel[7],[8].
Expositions
En juin 1916, Laure Brouardel donne à deux reprises[2] des aquarelles au profit des médecins et de leurs familles victimes de la première guerre mondiale[9].
En 2018, le Musée d’art et d’histoire de Lisieux présente Portrait de femme aux coquelicots ou anémones dans le cadre de son exposition sur la hiérarchie des genres artistiques[10],[11].
Galerie
Détail du portrait de Marie-Catherine Debrousse et sa fille, (1895)