En 1919, dans son château situé dans la forêt des Ardennes, le comte Forbek propose à ses invités une expérience qui doit les conduire à un état de bonheur permanent. Le prix à payer est un enfermement total, l'oubli du passé et une rééducation des sens, en sélectionnant tout ce qui est harmonieux. Mais l'amour-passion incarné par Fanny Ardant fait exploser ce modèle.
En 1982, le même château est devenu un collège expérimental. Un colloque de chercheurs s'y réunit pour préciser les méthodes et moyens d'une éducation de l'imagination.
Au même moment, trois enfants s'inventent un conte moyenâgeux, dans lequel un prince vaillant triomphe d'un tyran pour le bonheur de son peuple.
Autour du film
La vie est un roman se présente sous forme de trois récits imbriqués, dans la lignée des films multiples de Resnais qui abordent de façon ironique et ludique des thèmes profonds, comme la recherche du bonheur et de l'amour, l'éducation des enfants et le respect de leur imagination.
Le scénariste Jean Gruault résume ainsi le film: « Le rêve de Forbek, c'est le récit noble, hugolien ; le colloque, c'est la représentation du quotidien ; et les temps légendaires, c'est la féerie. »
Par ailleurs, ce film comporte des chœurs et des parties chantées, tendres et ironiques, qui créent un décalage. Peu aimée du public de l'époque, cette forme annonce pourtant On connaît la chanson qui lui, sera largement apprécié[1].