Le village de La Prétière est situé au bord de la Départementale 663 (D663). La ligne de chemins de fer Dole-Belfort la traverse au nord du village, tandis qu'au sud, il est longé par le Doubs.
Toponymie
Villam de Pretiréa en 1134 ; La Prestière en 1259 ; La Prétière au XVe siècle ; La Prestière en 1600[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 214 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Medière », sur la commune de Médière à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 105,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , La Prétière est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (35,2 %), forêts (27,5 %), zones agricoles hétérogènes (27,4 %), terres arables (6,1 %), eaux continentales[Note 3] (3,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2021, la commune comptait 158 habitants[Note 4], en diminution de 1,25 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune a la particularité de ne pas avoir d'église.
La Prétière accueille aussi depuis 1918 une centrale hydroélectrique gérée par le réseau EDF. C'est une centrale au fil de l'eau d'un débit de 8 m³/s. Elle produit 10 GWh par an.
D'argent à deux fasces de sinople, accompagnées de neuf canettes nageant au naturel, 4 rangées en chef, 2 aux flancs et 3 en pointe ; sur le tout, d'azur à trois couronnes antiques surmontées d'une l'étoile de huit rais, le tout d'argent enfermé dans une filière du même[20].
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, BESANÇON, CÊTRE, .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )