La Pacaudière est dans la pointe nord-ouest du département de la Loire, sur la nationale 7 entre Roanne à 22 km au sud-est et Lapalisse à 22 km au nord-ouest[c 1]. La commune est limitrophe du département de Saône-et-Loire au nord-est[c 2].
Six rivières traversent la commune d'ouest en est, certaines avec des affluents sur le territoire. Du nord au sud on trouve[c 2] :
Le Pont de Foin — qui devient le Montvernay juste avant de quitter la commune — sert de limite de commune au nord avec Saint-Martin-d'Estréaux sur environ 4 km ;)
Le Dard, affluent de l'Arçon, prend source sur Le Crozet, entre sur la commune en passant le pont de chemin de fer au sud du château de Treillard, alimente un double étang (1 ha et 0,6 ha) vers Tremblay, puis passe près de la Grenouille et de Noyère au sud de ces deux hameaux ;
Deux branches du Bardon prennent source sur la commune : l'une naît vers la Tuilerie et alimente trois étangs (dont l'étang Grénelin et l'étang Saint-Martin) plus un quatrième alimenté par une sous-branche ; et l'autre naît vers les Amiots et alimente trois petits étangs. Ces deux branches se rejoignent au nord-est du gros Buisson avant de quitter la commune 460 m plus loin pour alimenter l'étang de Corée en bordure de commune sur le territoire de Vivans ;
Le Bardon proprement dit, lui aussi affluent de l'Arçon, prend source sur Le Crozet près du hameau Bérard, alimente un petit étang entre Picamot au nord et Chez Crozet au sud, puis arrive au château de la Salle (étang de 2,3 ha), rejoint le hameau des Bardons puis passe entre le Gros Buisson au nord et Vjaussère au sud avant de quitter la commune pour rejoindre l'étang de Corée. Une petite branche prend source au quartier Genette (au nord de La Pacaudière) et rejoint le Bardon au hameau des Bardons ;
Un cours d'eau non nommé sur la carte IGN prend source sur Le Crozet vers l'étang Curat, arrive sur la commune au Bas Bourg (sud-ouest de La Pacaudière), alimente le lavoir entre La Pacaudière et le hameau de Tourzy, traverse la N7 au sud du domaine Bouchamp et sort de la commune pour rejoindre un étang de 15 ha sur Vivans. Une petite branche de ce cours d'eau prend également source sur Le Crozet, entre sur la commune près de la Valette et rejoint le cours d'eau juste avant la nationale 7 ;
L'Arçon lui-même arrose la pointe sud de la commune, alimentant un étang 0,75 ha au nord-ouest de la Bertalière. Une petite branche, qui prend source sur La Pacaudière à 400 m au sud-ouest de la Bertalière, le rejoint entre les Champs et le Pont Poulet[c 2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Arfeuilles », sur la commune d'Arfeuilles à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 951,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
Typologie
Au , La Pacaudière est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (70,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), terres arables (7,4 %), zones urbanisées (6,4 %), forêts (6,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Xavier Delamarre (2003) décompose ce toponyme en ario-lica, qui signifierait "(lieu) devant la falaise"[12].
Coupé : au 1er parti au I d’azur à trois fleurs de lis d’or, à la bande de gueules brochant sur le tout et au II de gueules au dauphin d’or, au 2e de sinople au château « Le Petit Louvre » d’or ; à la burelle d’or brochant sur le trait du coupé.
Politique et administration
Le maire sortant ne s'est pas représenté aux élections municipales de 2014 ; Georges Dru, seul candidat, a été élu au premier tour. Le taux de participation est de 56,53 %[15].
ancien sous-préfet, vice président de roannais agglomération, conseiller départemental remplaçant
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2021, la commune comptait 1 050 habitants[Note 3], en évolution de +0,57 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
↑L'emplacement d'Ariolica a été longtemps débattu. Certains l'ont placé à Avrilly, Allier[1] bien qu'il y ait 37 km (à pied, donc au plus court) entre Roanne et Avrilly[2], ce qui dépasse très nettement les 12 lieues indiquées par la table de Peutinger entre Roidomna (Roanne) et Ariolica[3], quelle que soit la valeur que l'on veuille donner à la lieue (2 415 m étant en faveur mais d'autres longueurs voisines ont été citées aussi).
De plus, il y a un autre Ariolica, celui-là à Pontarlier (Bichet et al. 2019[4])[5].
[4] [Bichet et al. 2019] Vincent Bichet, Arthur Barbier, Valentin Chevassu, Daniel Daval, Émilie Gauthier, Murielle Montandon, Hervé Richard et M. Thivet, « Traverser les montagnes du Jura : identification de voies antiques de franchissement de la haute chaîne jurassienne par analyse LiDAR », dans Nicole Lemaitre (dir.), Des routes et des hommes : la construction des échanges par les itinéraires et les transports (actes du 142e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques à Pau en 2017), Paris, éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, , sur books.openedition.org (lire en ligne).
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑« La Pacaudière, carte », sur google.fr/maps (consulté en ). Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Directions").
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑[Delamarre 2003] Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris, Errance, coll. « Errance histoire », (réimpr. 2008), 440 p. (ISBN2877723690). Cité dans Arbre celtique.
↑[Nézet-Célestin 2020] Monique Le Nézet-Célestin, chap. 8 « Conclusion générale », dans Monique Le Nézet-Célestin, Roanne au Moyen Âge. Une histoire renouvelée par l’archéologie récente (Ve siècle - milieu XVe siècle), Lyon, Alpara, (ISBN9782916125640, présentation en ligne), p. 193-197.